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«Gabon d’abord », le dernier combat de Jacques Adiahenot

Soutien de Jean Ping lors de la dernière présidentielle de 2016 et ministre influent de feu Omar Bongo, Jacques Adiahenot a lancé le week-end écoulé, le mouvement  »Gabon d’abord ». Cette plate-forme n’est pas un parti politique, a rassuré son promoteur. Mais plutôt un mouvement de réflexions pour les Gabonaises et les Gabonais.

A moins de deux ans des élections générales de 2023, et dont la plus importante est la présidentielle, Jacques Adiahenot a lancé son mouvement, composé de plusieurs personnalités politiques, de la société civile, des hommes de culture, scientifiques et d’églises, le week-end écoulé.

Il s’agit de « Gabon d’abord ». Ses promoteurs affirment qu’il ne s’agit pas d’une autre formation politique, mais plutôt dans un cadre de réflexions des femmes et des hommes.   « C’est une structure de réflexion et d’échanges où vont se côtoyer des femmes et des hommes qui s’interrogent et sont interpellés par les multiples problèmes qui minent le quotidien de nos compatriotes condamnés, à force de difficultés, à répéter à longueur de journée : on va encore faire comment ? ».

Il s’agit pour cet ancien soutien politique de Jean Ping, lors de la dernière présidentielle de 2016 et ministre influent de feu Omar Bongo, d’un cadre d’éveil de consciences des populations. En un mot d’ « un lieu d’échanges fructueux dont les résultats seront au profit du plus grand nombre de nos concitoyens, de la campagne à la ville ».

Lancé le week-end écoulé à Libreville, « Gabon d’abord », va sillonner le Gabon profond d’ici peu.
Dès l’annonce de sa mise en place, il avait été fait état plutôt d’un regroupement qui comptait procéder, dans un proche avenir, au recensement de tous les retraités du Gabon. Mais aussi « sensibiliser les populations sur le déroulement des prochaines élections générales ». Surtout de la présidentielle, dont Jacques Adiahenot et ses amis s’étaient donné mission de sécuriser les votes des prochaines élections et faire respecter l’État de droit.
L’avenir indiquera sur les ambitions réelles de cette plate-forme.

 

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