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Consommation : le prix de la farine au menu des échanges entre Ossoucka et Alexandre Vilgrain, patron de Somdiaa

A l’origine de l’augmentation du prix de la baguette de pain et de son absence chez plusieurs épiciers de quartiers, le prix de la farine a constitué la trame des échanges entre le PDG de la Somdiaa et la première ministre Rose Christiane Ossoucka, le 08 février dernier à la Primature.

 Depuis bientôt deux semaines, plusieurs épiciers du quartier ne distribuent plus la baguette de pain, qui serait désormais vendue à 125 FCFA chez les fabricants. Lesquels auraient pris cette décision suite à l’augmentation du prix de la farine. Toute chose qui serait à l’origine de l’absence du précieux aliment dans les boutiques du quartier, qui ont décidé de ne plus le revendre à 125 fcfa.

C’est pour mettre fin à cette polémique que la première ministre Rose Christiane Ossoucka Raponda s’est entretenue avec PDG de la Somdiaa, dont la Société meunière et avicole du Gabon (Smag) en est le représentant au Gabon. Ainsi, de cet échange, il en ressort que le prix de vente de la farine reste inchangé, c’est-à-dire à 19.000fcfa. Ce, malgré l’inflation qui existe actuellement et oblige l’augmentation des prix de certains produits. «Au Gabon, nous n’avons doublé ni le prix de la farine ni celui du pain. Nous avons plutôt trouvé des voies et des moyens pour compenser », a indiqué Alexandre Vilgrain.

Au terme de cet échange, Rose Christiane Ossoucka Raponda a rassuré que le prix de la baguette de pain reste le même, c’es à -dire à 125Fcfa. « La protection du pouvoir d’achat des Gabonais est une priorité pour le président de la République SE Ali Bongo Ondimba et pour mon gouvernement. Malgré la flambée des cours du blé, le prix de la baguette de pain n’augmentera pas pour nos compatriotes. Il est fixé à 125 FCFA.», a écrit la Cheffe du Gouvernement sur sa page Facebook.

Reste maintenant à savoir si cette décision prendra effet chez les boulangers et les épiciers de quartiers. Car, depuis ce matin, dans certains boutiquiers de quartiers, le précieux aliment était toujours rare.

 

 

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