Au lieu de trouver des voies et moyens pour une sortie de crise, le gouvernement opte plutôt pour la menace. Ce, à quoi la coalition Conasysed-Sena répond d’être servi par un même refrain rayé depuis des années. Devant cette impasse, la plus haute autorité de la république devrait prendre ce dossier à bras le corps pour calmer les ardeurs des uns et des autres.
Après le communiqué du ministère de l’Education nationale accusant leur mouvement de grève d’avoir «une orientation politique évidente», la coalition formée par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a tenu à répondre à cette affabulation par une tentative de manipuler l’opinion, afin d’éluder les véritables raisons à l’origine de la grève.
«Cette allégation sans fondement est un aveu d’incapacité du gouvernement à trouver des solutions aux revendications légitimes posées par notre regroupement. Ce disque qui nous a toujours été servi à pareil moment est déjà rayé. Il est donc temps pour le gouvernement de changer de paradigme», invite Fridolin Mve Messa, chef de file du Sena.
Il faut admettre que le gouvernement ne fait rien pour éviter l’impasse dans laquelle se trouve la crise qui secoue le monde éducatif. Ce dernier met plus l’accent sur les menaces et autres intimidations. Pendant ce temps, les syndicats, se disant être dans leurs droits, maintiennent le mot d’ordre et appellent à la mobilisation générale…
Il faut admettre que devant cette impasse, la plus haute autorité de la République devrait s’imprégner du dossier pour une sortie de crise qui ne heurterait pas la sensibilité d’un camp.
K.D