Depuis un certain temps, une certaine presse, à la solde, écrit, à qui veut bien le lire, que la Télévision TV+ éprouverait d’énormes problèmes financiers et doit ainsi 4 mois d’arriérés de salaires à ses employés. Une rumeur que bat en brèche la direction de la télévision du futur.
La chaîne de télévision TV+, est une entreprise audiovisuelle privée. Depuis sa création en 1998 (23 ans déjà) elle ne perçoit aucune subvention de l’Etat et vit de ses recettes commerciales, c’est à dire de la publicité.
Bon gré mal gré, depuis sa création, la direction générale de TV+ s’est toujours attachée à régler les salaires des 50 employés et les charges d’exploitation de la chaîne.
Mais, l’entreprise TV+ ne vit pas en vase clos. Comme toutes les entreprises privées gabonaises, elle subit, de plein fouet et de manière brutale, les conséquences de la crise économique et financière due à la pandémie de la Covid-19 au Gabon. Une situation qui entraîne la baisse drastique des chiffres d’affaires des entreprises, avec son corollaire de licenciements économiques. Le secteur de la communication n’est pas à l’abri des affres de la crise économique, et nous voyons plusieurs de ses entreprises fermer, licencier ou accumuler des arriérés de salaires et charges, à l’exemple de Sogapresse, distributeur agréé de la presse au Gabon qui a mis récemment la clé sous le paillasson. Même le quotidien l’Union, référence des journaux au Gabon vient a procédé à un licenciement économique de la moitié de ses effectifs. Comme le chante l’artiste Hilarion Nguema : « quand les éléphants maigrissent, les gazelles meurent ». Fort de cette situation, la Télévision du futur a accumulé durant l’année 2021, trois (3) mois d’arriérés de salaires : juillet, août et septembre qui vient de s’achever.
Mais, par la force du management, la direction générale, sous la houlette de son Directeur général, Patrick Cyrano Obiang, a apuré, depuis le 1er octobre dernier, deux (2) des trois (3) mois d’arriérés à près de 50 employés, soit des dizaines de millions de francs CFA. Une aubaine qui permettra à ses pères et mères de famille de préparer sereinement la rentrée scolaire de leurs progénitures. Contrairement à ce qui est écrit, la télévision du futur a bel et bien apuré sa dette salariale auprès de ses 50 employés.
Comme le dit le dicton : « la crique est facile mais l’art est difficile« .
