Comme annoncé lors de l’assemblée générale de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) : ‘’pas d’argent, pas de travail’’, tous les agents sont passés à la caisse depuis le 12 août dernier. Une promptitude d’exécution qui montre la détermination de la menace brandie par ces collecteurs.
Les agents des Impôts, des Finances et des Douanes et des Hydrocarbures, notamment les bancarisés, ont perçu leurs primes depuis la fin de semaine dernière. Mettant ainsi un terme au préavis de grève lancé par les agents de la Fecorefi. Ces derniers étaient passés au créneau pour dénoncer le retard sur leurs primes, ce d’autant plus que l’argent était déjà positionné au Trésor public. La paie de ces primes vient ainsi confirmer celle annoncée lors de l’Assemblée générale de la Fecorefi qui précisait que « l’argent serait déjà positionné ».
Puisque les agents des régies financières ont été payés comme souhaité, voilà que le mouvement a été suspendu, car rappelons-le, Sylvain Ombindha Talheywa III, secrétaire général de la Fédération des collecteurs des régies financières, disait à la sortie de l’AG que « si l’argent a réellement été positionné, cela entraînera automatiquement un changement d’attitude de notre côté. Mais avant de changer de position, nous attendons de constater que nos comptes ont effectivement été alimentés ».
Voilà une situation qui vient alimenter un autre débat, pourquoi souvent attendre que les agents des régies financières sortent de leurs réserves pour que l’argent de leurs primes soit effectivement disponible ? Pourquoi, à chaque fois, vouloir jouer avec le feu en cette période de pandémie de COVID-19 ? Autant de questions que seul l’Etat gabonais à des réponses.
Karl Dhorian
