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Ekouk : à cause du check- point, le village est devenu plus chère qu’auparavant 

C’est vraiment le cas de le dire, Ekouk, bourgade située à près de 150 km de Libreville vit, depuis l’érection du barrage de la Covid-19, à un rythme effréné.  Cette dernière, pour des raisons de contrôles des mesures barrières, a été érigée, dans un premier temps, au carrefour du village Kougouleu, avant Ekouk. Avec pour conséquence, l’explosion des prix des produits.

Bourgade située à 150 km de Libreville, le village Ekouk dans le département du Komo kango connaît aujourd’hui une effervescence sans précédent. Village autrefois forestier, ce village a connu son apogée à l’époque où ces opérateurs économiques étaient nombreux aux alentours. Depuis lors, avec le départ des forestiers, la ville d’Ekouk est tombée presque dans l’anonymat. Elle s’est réveillée quelque temps avec l’arrivée de la société Hévégab spécialisée dans la plantation et l’exploitation de l’Hévéa.

Aujourd’hui, Ekouk renait de ses cendres avec l’implantation au milieu de la nationale I, qui la traverse de la barrière Covid-19. Après Kougouleu, c’est à la ville d’Ekouk qu’échoit désormais la barrière Covid. Gardée par des éléments de la gendarmerie nationale et de la police, elle permet un  contrôle plus efficient des tests et des laissez-passer de la Covid. « En effet, pour sortir du Grand Libreville qui comprend des villes de Ntoum, Libreville, Akanda et Owendo, les autorités gabonaises avaient jugé utile d’ériger une barrière de contrôle du Covid-19 à la sortie du Grand Libreville ».

Le comble de l’implantation des barrières dans ces villages entraine des contraintes de tout ordre, dont la surenchère des produits de première nécessité. La barrière entraine le plus souvent une surpopulation au village. Et par conséquent une consommation plus importante des produits. Avec le  jeu de l’offre et de la demande, il se trouve aujourd’hui qu’à la ville d’Ekouk les prix ont exponentiellement explosés. Une bière  qui coutait 600 FCFA jadis est aujourd’hui vendue à 850 FCFA. A prendre ou à laisser, comme le chantent le plus souvent les commerçants du village. Il en est de même des produits agricoles et fauniques. Tous sont de 10.000 FCFA à 15.000 FCFA. Pareil pour  le prix du kilogramme de poisson qui est passé du simple au triple. « Il en est ainsi de plusieurs autres produits, rendant ainsi la ville d’Ekouk plus chère qu’auparavant », déplore un usager.

C’est vraie qu’à Ekouk, la consommation est plus accrue et apporte des devises aux commerçants qui se frottent les mains, au détriment des villageois qui tirent le diable par la queue. Et pour le temps de l’implantation de la barrière. Lorsqu’on regarde aujourd’hui ce qu’est redevenue la vielle de Kougouleu.

K.D

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