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Gabon : ça bouillonne à l’enseignement supérieur

Portails fermés aux Universités et Grandes Écoles du Gabon. L’ordre a été donné par le syndicat national des enseignants chercheurs (Snec National. En grève depuis le 11 juin dernier, il revendique de meilleures conditions de vie et de travail.

L’accès dans les universités et grandes écoles du Gabon est quasi impossible. Portails fermés, l’ordre a été donné par le syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon. Ainsi, chaque section, à savoir UOB, ENS, Enset et USTM, entre autres, ont respecté la démarche du SNEC national, en grève depuis le 11 juin dernier, mais qui a décidé de passer à la vitesse supérieure, en verrouillant les entrées.

 Cette situation fait suite au non respect du cahier de charges par la tutelle, à savoir: la régularisation des situations administratives des enseignants du supérieur, l’augmentation des capacités d’accueil dans les universités et grandes écoles, l’arrimage de la pension retraite, le paiement des services rendus, le paiement de toutes les vacations. Ce n’est pas tout. Il y a également,  le non reversement des enseignants de l’Institut supérieur de technologie (IST), l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) et de l’Institut de technologies d’Owendo (ITO) au ministère de l’Education nationale. Un autre point est venu s’agripper, celui de la deuxième agression de Mathurin Ovono Ebé, la président du Snec-UOB, qui a été enlevé, puis torturé le 28 juin dernier. Le Snec national, voit en l’attitude de la tutelle comme un mépris, surtout qu’un protocole d’accord devait être signé depuis  le 28 juin dernier.

Mais pour la tutelle ministérielle, il faut lever les verrous. Bien que reconnaissant le droit de grève au Gabon, le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, le Pr Frédéric Mambenga Ylagou, s’est offusqué de la démarche du SNEC National. « Les entrées principales des établissements de l’Enseignement supérieur sont barricadées et ne facilitent pas l’accès dans les établissements». Pour lui, la méthode du Snec-national, qui vise à  sortir de force les non grévistes des salles de classes et les contraignent à ne pas faire cours, est une  entrave à l’ordre public et la liberté de conscience».

 

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