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Université Omar Bongo : l’insécurité, de plus en plus, grandissante !

Les plaintes de braquages sont, de plus en plus, récurrentes à l’université Omar Bongo. Plusieurs étudiants se plaignent d’en être victimes dans l’enceinte de ce ‘’Temple du savoir’’.

Selon Wikipédia, l’université se définit comme étant une : « Institution d’enseignement supérieur d’études et de recherches, constituée de divers établissements nommés suivant les traditions ‘’collège’’ ou ‘’faculté’’, ‘’instituts’’, ‘’département’’, ‘’centre’’, ‘’section’’, ‘’unité’’, ou école spécifique, mais aussi bibliothèque ou musée formant un ensemble administratif cohérent avec un statut de droit défini, public, privé ou éventuellement mixte ». Une définition qui ne sied pas avec insécurité grandissante à l’université Omar Bongo.

En effet, de plus en plus, de nombreuses plaintes de braquages sont enregistrées au sein de l’UOB. Ces dernières sont essentiellement concentrées dans la zone des anciens amphithéâtres préfabriqués. Cette partie de l’UOB est devenue le champ d’action de plusieurs braqueurs qui écument les environs de cette enceinte du savoir. Malgré la destruction de ces amphithéâtres préfabriqués, l’insécurité est loin d’avoir pris congé de cet endroit. « Si tu t’avises à passer par cette route, sans être accompagné de deux ou trois personnes, tu es sûr de te faire braquer », témoigne Hadly, étudiant à l’UOB.

Débouchant sur le boulevard Triomphal, cet itinéraire est fortement fréquenté par les étudiants résidants dans ladite zone. Afin de faire face à ce phénomène d’insécurité, le corps rectoral a implanté un poste d’observation au sein même de l’UOB. Un poste occupé par une équipe de force de l’ordre et de sécurité. Mais, de par sa situation géographique, ce poste n’offre pas une vue d’ensemble de l’endroit sus-indiqué, et pour cause : « malgré la présence du poste de surveillance, les braquages se font toujours, puisque les militaires affectés à cette tache sont, pour la plupart, postés à l’entrée, alors que le derrière est laissé à l’abandon. Laissant ainsi libre court à des nombreux braquages dénoncés ici. Aucune patrouille n’est effectuée par ces derniers. C’est comme si leur présence, au sein de l’UOB, était tout juste effective pour étouffer les grèves des enseignants et étudiants », a indiqué un étudiant sous couvert de l’anonymat.

 Il est plus qu’urgent que l’Etat se planche sur ce problème, en réorientant la mission des hommes en arme qui sont affectés pour la sécurité à l’UOB,  afin d’éviter que le braquage ne vienne s’ajouter au corolaire de difficultés qui minent l’Université Omar Bongo

                                                                                             Patrick Pasteur Obiang

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