Créé il y a près de 3ans, mais en retrait de l’activité syndicale à la mairie de Libreville pour de raisons administratives et autres tracasseries, le Syndicat Libre des agents de la Mairie de Libreville (SYLAML), est désormais en activité. Joe-Fred Madouta, son président, rassure, « les agents municipaux peuvent compter sur le SYLAML ». Le syndicat a débuté ses activités par le dépôt d’un cahier de charges sur la table de l’autorité municipale.
En fin de semaine dernière, le SYLAML a annoncé les couleurs à la Mairie de Libreville, par le dépôt d’un cahier de charges sur la table de l’autorité municipale, d’une lettre ouverte aux agents municipaux et d’une tournée explicative dans les mairies des six arrondissements que compte la commune de Libreville et qui débutera dans les tout prochains jours.
Le syndicat est présidé par Joe-Fred Madouta, un agent municipal, ayant fait ses classes dans cette administration décentralisée. Connaissant parfaitement bien les maux qui minent la maison, c’est pourquoi, il fait du «statut particulier des agents de la commune de Libreville» une priorité. Puis, Il y a la situation de la dette de la Mairie de Libreville vis-à-vis de la CNSS, avec toutes ses implications ; la revalorisation indiciaire et le nouveau système de rémunération pour s’arrimer avec la donne en cours à la fonction publique d’Etat ; la liquidation des derniers droits des agents décédés et retraités, l’harmonisation de l’indemnité de logements avec la donne au niveau de l’Etat central », comme des priorités.
S’agissant des promotions des agents venus de l’extérieur, le SYLAML est clair, le syndicat est contre la mobilité des agents publics de l’Etat central vers la Mairie de Libreville. « Nous sommes gérés par l’extérieur et cela doit prendre fin. Nous avons des diplômés et des cadres, notre mission ne se limite pas seulement à la vente des timbres, a-t-il lancé.
Il faut dire que le SYLAML commence ses activités au moment où la mairie de Libreville est sous les projecteurs, avec la supposée démission de l’édile, Eugène Mba. D’ailleurs à ce sujet, Joe Fred Madouta, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il accuse les ennemis de la Mairie de Libreville, qui ont décidé de se faire plein les poches, au détriment du développement de la commune de Libreville et de son institution.
