Moins de 24 h après les événements survenus dans la nuit du jeudi 18 février suite à la révolution des casseroles et qui a occasionné deux morts dans les PK, le patron de la police nationale, le Général de Brigade, Serge Hervé Ngoma a réagit dans une déclaration télévisée le vendredi 19 février. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités des uns et des autres suite à ce drame qui a endeuillé des familles.
Le deuxième jour de la révolution des casseroles, mouvement de protestation contre les mesures jugées suicidaires et iniques instaurées par le gouvernement dans le but de lutter contre la propagation du virus Covid19, a connu quelques soubresauts.
Si selon les organisateurs, ce mouvement est pacifique, car il suffit de se mettre devant sa maison et frapper sur une casserole pour protester, d’autres ont désorienté le mouvement, au point de sortir des maisons et barricader la voie publique. Toute chose ayant provoqué des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Résultats, deux morts ont été enregistrés dans la nuit du jeudi 18 février. Réagissant face à ces altercations, le commandant de la police nationale, le Général de brigade Serge Hervé Ngoma a tenu à éclairer l’opinion sur ces drames qui ont endeuillé les familles.
Selon le patron de la police, la sortie des manifestants au-delà du couvre-feu « mis en place pour protéger la population contre la pandémie de Covid-19, ces personnes, qui s’étaient manifestement surexcitées, ont dressé des barricades sur la voie publique se sont rendues coupables de trouble à l’ordre public », a indiqué le patron des FPN.
Le Général de brigade note que ces errements ont été enregistrés dans les quartiers PK, Nyali et autres Beau séjour. Là-bas, explique le patron de la police nationale, des « guets-apens ont été coordonnés contre les Forces de l’ordre ». Avant de déclarer que « dans des circonstances non encore élucidées, deux personnes parmi les contrevenants ont subi des blessures par balle et ont succombé à ces dernières. Au nom des forces de sécurité et de défense, j’adresse mes plus sincères condoléances aux familles des deux défunts ». Le Général Serge Hervé Ngoma a également annoncé l’ouverture d’une enquête administrative. Avant d’indiquer que « s’il s’avère que des fautes ont été commises, elles seront, suivant les lois et règlement, sanctionnées ».