Lors du rencontre au musée national, les agents du ministère de la Culture et membres du syndicat national de la Culture et des Arts et la Fédération nationale des syndicats nationaux de la Culture et des Arts, ont exprimé leur mécontentement devant le comité de pilotage du dialogue social, au sujet de la régulation des situations administratives. Le document présenté, fait une part belle à d’autres départements et pas au département de la culture et arts.
Le ministère de la Culture et des arts pourrait dans les tous prochains jours enregistrer une grève des agents de ce département. La rencontre tenue avec le comité de pilotage du dialogue social et des recommandations issues n’est pas avantageuse pour les agents du ministère de la Culture, en ce qui concerne la régulation des situations administratives, pourrait être le point essentiel de ce mouvement d’humeur. Selon le rapport présenté aux agents, au sujet des recrutements et des classements, le département de la culture et des arts a été ignoré. Même situation pour l’école nationale d’art et manufactures, qui n’a pas été prise en compte dans le cadre de cette régulation.
« Nous n’avons pas vu apparaître ni le ministère de la Culture en terme de recrutement, ni en terme de classement, ni même l’Ecole nationale d’art et de manufacture concernant les écoles concernées dans cette première vague des régularisations des situations administratives ». Et d’ajouter que « le gouvernement a décidé de régler les situations après stage également, les questions de recrutement direct. Après un bilan à mi-parcours qui vient d’être fait en fin janvier dans laquelle nous n’avons pas vu apparaître ni le ministère de la Culture en terme de recrutement, ni en terme de classement ». Avant de préciser que « nous avons au sein du ministère de la Culture une école qu’on appelle l’ENAM », qui a été également ignorée », dénonce Christian Mermance N’nang Nsome, président de la FENASYCA et du SYNACA
Une situation d’injustice sociale, dénonce les agents de la culture et des arts, qui ont décidé de maintenir le préavis de grève déposé sur la table de la tutelle et qui pourrait d’ailleurs aboutir au déclenchement d’une grève.
« Nous ne sommes pas allés négocier pour toujours accompagner les autres secteurs tels que ça été le cas depuis 10 ans. Nous ne sommes pas allés aux négociations pour voir les autres secteurs se régulariser et pas nous », a conclu Christian Mermance N’nang Nsome, président de la FENASYCA et du SYNACA.