S’achemine t-on vers un mouvement de grève à Total Gabon ? En tout cas, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) s’est retirée des négociations entamées avec la direction de cette entité, le 17 février dernier.
Déposé il y a quelques jours, le préavis de grève de l’organisation nationale des employés du pétrole pourrait prendre fin d’ici peu. Non pas que la société Total Gabon a trouvé un modus vivendi avec le syndicat, c’est plutôt le contraire. Entamées le 17 février dernier à Libreville, les négociations semblent ne pas satisfaire l’Onep, qui a décidé de claquer la porte. Il s’agit des discussions entre la direction de Total Gabon, l’inspecteur du travail, chargé du secteur pétrole et l’Onep.
Selon le secrétaire général de l’Onep «l’inspecteur spécial du travail a réduit son rôle à distribuer la parole et prendre faits et cause pour l’employeur en ignorant volontairement les arguments de droit présentés par la partie salariale». Guylaine Mboui Zolo Ba-Ndong, indique surtout l’indifférence par l’inspecteur de l’article 78 du code du travail. Le mépris de cet article, « a conduit la partie salariale à se retirer de ce forum qui met en péril les droits et intérêts des salariés de Total Gabon».
Quelle sera la suite ? En principe, c’est ce lundi 22 février à minuit que prend fin le préavis de grève. Et alors que l’Onep a claqué la porte des négociations, le spectre d’une grève couvre les différents sites pétroliers que contrôle Total Gabon.
L’Onep a déjà fait savoir aux différents ministres en charge du dossier, dont les ministres du Pétrole et celui du Travail prendre « la mesure réelle du malaise social au sein de Total Gabon, avec le risque de déclenchement d’une grève le 23 février», avant de les inviter urgemment à prendre le dossier en main, pour une sortie de crise.
Notons que les actifs non opérés de Grondin et Torpille, serait à l’origine des palabres.