Au deuxième jour du concert des casseroles le jeudi 18 février dernier, des incidents ont été enregistrés dans certains quartiers de Libreville, dont au PK7, où un mort a été déclaré, ainsi que des nombreux dégâts constatés sur plusieurs artères. Le conseil des ministres convoqué ce jour par Ali Bongo, va certainement donner son point de vue à ce sujet.
Lancé le mercredi 17 février, le concert des casseroles en guise de contestations aux mesures jugées suicidaires et iniques mises en place par le gouvernement pour éviter la propagation du virus du COVID19, n’a pas été pacifique le deuxième jour, c’est-à-dire, le jeudi 18 février. Et pour cause, des incidents ont été enregistrés dans plusieurs quartiers du Grand Libreville et dans l’intérieur du pays. Prenant le cas de Libreville, au quartier PK7, un mort a été signalé. Selon des sources, il s’agit d’un jeune étudiant au département de géographie, qui a rendu l’âme à la suite d’un affrontement avec les hommes en treillis. Dans d’autres quartiers, des bacs à ordures et autres pneus ont été brûlés et éparpillés le long des chaussées.
Révolution pacifique
Selon les organisateurs, le concert des casseroles prévu pour durer une semaine, tous les 20h et durant 5 minutes, est une manière de lutter pacifiquement contre les mesures barrières et surtout le couvre-feu ramené à 18h, instauré par le gouvernement dans la cadre de la lutte contre le COVID19. Il consiste à frapper sur une casserole ou un autre ustensile devant sa maison et sans plus. Mais au lieu d’une révolution pacifique, des esprits mal orientés, ont transformé le concert, en révolution de la rue, en barricadant les voies. Et comme il fallait s’y attendre, les forces de l’ordre ont profité de la circonstance pour tirer sur quelques manifestants.
Le conseil des ministres convoqué ce jour par Ali Bongo, va certainement réagir au sujet de ces incidents.
