Dans la province du Woleu Ntem où il a débuté un périple de deux semaines, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité, Hugues Alexandre Barro Chambrier, livre un message d’espoir. Il profite également de l’occasion pour tancer le pouvoir sur sa gestion du pays.
Qui veut aller loin, ménage sa monture. Hugues Alexandre Barro Chambrier en a fait sien cet adage. Le président du Rassemblement pour la Patrie et Modernité est actuellement dans la province du Woleu Ntem. S’il profite de l’occasion pour installer sa formation politique dans cette contrée, Hugues Alexandre Barro Chambrier, y est également pour livrer un
message d’espoir. Faut-il le rappeler, les populations du pays en général et celles du Woleu Ntem aspirent à l’alternance au sommet de l’Etat. Une alternance, pense ABC, qui ne peut être possible que par la « détermination et la persévérance du peuple à continuer le combat ». « Nous sommes si prêt du but. Je suis venu vous dire que c’est ensemble dans un élan de foi à l’égard du très haut que nous parviendrons à prendre le pouvoir. Nous devons autant réfléchir sur le premier aspect, car rien n’est possible », a indiqué ABC.
Dans la province du Woleu Ntem, Alexandre Barro Chambrier se rend compte aux différentes étapes des conditions des vies des populations du septentrion. Ainsi, des villages Miang, où il a entamé ce périple, jusqu’aux villages Viafe, Mindzi, Mitzic, Essong, Essabame, Nkare 2, en passant par les profondeurs d’Eyinane, Ngomessi, Alen Meboume, Nkolabona et Mimbeng etc, le constat est plutôt alarmant. Absence des infrastructures, voiries délabrées, le chômage endémique, l’école sinistrée, note la délégation du RPM.
Présent au grand nord, Alexandre Barro Chambrier ne pouvait séjourner, sans aller s’incliner devant les mémoires des illustres personnalités disparues originaires de cette province. Cet exercice a commencé au mausolée de Pierre Claver Nzeng, musicien, homme politique et membre fondateur de l’Union Nationale, dont-il a été vice-président.
Ce périple Woleu-ntemois va prendre fin en milieu du mois de février. Pour coller aux contraintes liées à la pandémie du coronavirus, c’est en petits comités de rencontres que s’effectuent les échanges interactifs avec les populations.
