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CLR : Jean Boniface Assélé veut remettre de l’ordre  

 Jean Boniface Assélé, le président du conseil politique du Cercle des libéraux réformateurs, par ailleurs fondateur du parti a décidé de remettre de l’ordre dans la maison. En milieu de semaine dernière, il a suspendu le délégué général Nicole Assélé et son adjoint Alexandre Désiré Tapoyo pour une durée de 30. Ces derniers sont également sommés de s’expliquer sur les installations des coordinations à travers le pays.

C’est désormais le bras de fer au Cercle des Libéraux réformateurs, dont Jean Boniface Assélé est le président-fondateur. Mais lors du dernier congrès dudit parti, il avait été désigné président du conseil politique et fille, Nicole Assélé comme délégué général, donc premier responsable de cette formation politique. Mais la nouvelle gestion est plutôt décriée par le général à la retraite, qui ne manque pas de rappeler à l’ordre le directoire du parti.

Il y a près de deux semaines, Jean Boniface Assélé avait envoyé une correspondance au délégué général, dans laquelle, il exigeait la suspension des installations de coordinations jusqu’à « ce qu’une concertation ait lieu afin de calibrer les discours et assurer la représentativité du parti à ces cérémonies qui désormais, apparaissent comme un spectacle individuel et narcissiques des organisateurs ».

Il semble que cette exigence n’a pas été respectée, puisque le délégué général adjoint Alexandre Désiré Tapoyo a continué les installations des coordinations dans la province de l’Ogooué Ivindo. Toute chose qui n’a pas été au goût de Jean Boniface Assélé et qui a décidé de suspendre les deux premiers responsables du parti. Ainsi, Nicole Assélé et Alexandre Désiré Tapoyo ont écopé d’un mois de suspension. Ils ont également l’obligation de faire « parvenir dans un délai de 48 heures, dès réceptions des notifications, les réponses à ses demandes d’explications ». Durant cette suspension, les deux responsables politiques, « sont interdits d’accéder à leurs bureaux du parti, de s’exprimer et de mener toutes activités au nom de leur parti politique ».

Mais la décision du fondateur pourrait ne pas être exécutée. Et pour cause, selon les dispositions du parti, seul le conseil politique, instance habilitée, peut suspendre un cadre du parti ou tout au autre militant, et non le président du conseil politique, fut-il, fondateur du parti.

A suivre

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