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Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption | Le ministre Nkea dépassé par les évènements

C’est le cas de le dire, à la suite de la dernière sortie officielle du ministre en charge de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Ce dernier s’est étonné de l’ampleur de la dette du Gabon, sans grandes réalisations.

« Nous ne savons pas ce que nous avons fait pour consommer autant d’argent« , s’est surpris, face à la faramineuse dette du Gabon, le ministre en charge de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue. Sur le coup, le membre du gouvernement a trouvé les auteurs de la corruption au Gabon:  » c’est le secteur privé et la société civile qui vont corrompre les fonctionnaires ». Sans plus.

Pourtant, en juin 2019, en prenant les commandes  de son département ministériel, l’ancien avocat avait juré croix de bois, croix de fer, de mettre un terme à la corruption: « la récréation est terminée » s’était-il, d’un ton solennel, engagé.  » Il faut déjà leur (corrupteurs et corrompus) dire que la récréation est terminée. Avec moi. Ils n’auront pas le sommeil, c’est un engagement personnel« , avait indiqué le ministre Nkea.

Trois ans plus tard, les hauts responsables administratifs sont systématiquement envoyés en prison pour des faits de concussion et de détournements de deniers publics,  au nez et à la barbe de celui qui avait juré, la main sur le cœur, de mettre fin à la corruption dans le pays.

La dette du Gabon est estimée à un peu de 6500 milliards et les réalisations pour lesquelles ces financements sont mis à la disposition de l’état gabonais, sont à peine visibles.

Récemment, c’est le fonds monétaire international, à la fin d’une mission au Gabon, qui est monté au créneau pour conditionner le déblocage d’un payement de 104 milliards. Selon l’institution de Bretton Woods:  » nous n’irons pas au conseil d’administration si deux actions que nous attendons ne sont pas exécutées. La première, c’est la publication du rapport sur les dépenses COVID et le deuxième mesure, la mise en place d’un arrêté qui fait que chaque fois qu’il y a un soumissionnaires aux marchés publics son nom et sa nationalité soient publiés. » Une sorte de leçon de bonne gouvernance administrée au ministre Nkea et à son gouvernement.

Le FMI et le Gabon avaient conclu un accord, en juin 2021, sur un programme de 3 ans au titre du mécanisme élargi de crédit avec pour objectifs: soutenir la politique économique et les efforts de réformes du gouvernement gabonais pour le renforcement de la réponse au pays à la pandémie du COVID-19.

Junior Akoma

 

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