Avec le départ de plusieurs syndicats la sérénité n’était plus de mise à la Confédération patronale gabonaise provoquant le départ précipité de son Président, Alain Ba Oumar, dont le mandat court toujours.
A couteaux tirés avec plusieurs syndicats, dont certains ont préféré claquer la porte de la Confédération gabonais patronale (CPG), Alain Ba Oumar, dont le mandat court toujours, a présenté sa démission ce 20 mai à l’occasion d’un Conseil d’administration de cette organisation patronale.
Des sources affirment que sa démission fait suite à une pression du palais présidentiel.
Faut-il le rappeler, il y plusieurs semaines, l’association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le syndicat des importateurs et exportateurs (Sympex), l’union des représentants automobiles et industriels (Urai), le syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (Sebtp), le syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, le groupement professionnel des pétroliers (Gpp), le groupement des transports terrestres et le général business machine (GBM), avaient décidé de prendre leurs distances avec cette organisation. Cette dernière justifiant cette défection par de nombreux problèmes enregistrés depuis l’arrivée de Bâ Oumar à la tête de la CPG. Selon eux, Alain Ba Oumar n’a pas défendu les intérêts des entreprises.
Qui pour succéder à Bâ Oumar ?
Bien qu’ayant démissionné, Alain Ba Oumar reste encore aux commandes pour un mois, pour assurer l’intérim, en attendant l’élection qui aura lieu en juin prochain. Selon des sources proches du dossier, le nom d’Henri Claude Oyima, l’actuel président directeur général de BGFI, est le plus cité. Une maison que le banquier connait déjà pour y avoir séjourné 10 ans durant, entre 2003 et 2013. Selon certaines indiscrétions, il serait l’homme providentiel du Palais du bord de mer et serait capable de ramener la sérénité dans la maison CPG.
