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Gabon/Hydrocarbures : Il faut sauver le ‘’soldat’’ Pizolub

Comment sauver le soldat Pizolub ?  C’était le point essentiel d’une réunion qui eu lieu entre les responsables de cette entreprise installée à Port Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime et le ministre en charge du pétrole, Vincent de Paul Massassa, le mardi 04 août dernier à Libreville.

L’entreprise dirigée par Guy Christian Mavioga et dont la mission essentielle est la « fabrication de fûts métalliques et bidons en plastiques, le conditionnement d’huiles de graissage et des lubrifiants automobiles et industriels » est dans un état critique. C’est moins que l’on peut dire, avec les difficultés que rencontre aujourd’hui cette entreprise créée en 1978 et installée à Port Gentil.

Sa situation agonisante a été à l’origine d’une réunion importante entre le ministre du pétrole Vincent de Paul Massassa, les responsables, cette entreprise et les partenaires, dont Pétro Gabon, Gabon Oil Compgny et Total Marketing, qui ont la charge  de distribuer les produits pétroliers. L’ambition, à en croire le membre du gouvernement, est de sauver cette entreprise, afin que celle-ci ne ferme pas ses portes. Rappelons que Pizolub est actuellement en cessation de paiement de salaires depuis quelques mois, et n’arrive pas à s’acquitter des autres charges liées à son fonctionnement. « Nous avons  évoqué la question de cette entreprise qui est un fleuron national ; une création stratégique des plus hautes autorités pour couvrir le marché des lubrifiants au Gabon », a indiqué Vincent de Paul Massassa.

S’il est vrai que l’entreprise traverse des moments difficiles, il y a que son management a été pour beaucoup dans sa faillite, car Pizolub est devenu a indiqué le ministre du pétrole,  «un gros employeur pour lequel nous savons l’incidence sociale derrière l’activité et les salaires qu’il garantit». C’est pourquoi, au cours de cette réunion, il était surtout question « d’évoquer les aspects à la fois techniques, managériaux et financiers de l’entreprise »« Nous avons obligation de trouver une solution, car c’est un outil stratégique que nous ne pouvons pas nous permettre de voir sombrer », a indiqué le membre du gouvernement.

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