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Crise au barreau du Gabon : « la décision du Conseil d’Etat du 26 novembre n’est ni une victoire du Conseil de l’ordre ni un échec pour elle », estime Me Eyue Bekale

Alors que le conseil d’Etat a le 26 novembre dernier  jugé irrecevable  la requête introduite par Me Eyue Bekale et levée le report de la prestation de serment des jeunes avocats, pour autant l’affaire est loin de connaître son épilogue.  Me Gisèle Eyue Bekale, a estimé le 30 novembre dernier que cette décision n’est ni une victoire pour le conseil de l’ordre et ni une défaite pour elle. C’est une possibilité qui s’offre à elle pour introduite une requête au fond.

A la suite de la décision du conseil d’Etat le 26 novembre dernier et qui a  jugé irrecevable la requête introduite par Me Eyue Bekale et levée le report de la prestation de serment des jeunes avocats, va-t-on enfin trouver l’accalmie au conseil de l’ordre des avocats ? Si pour le camp du bâtonnier, on se satisfait de la décision de la juridiction administrative, car, elle  permettra aux jeunes avocats de prêter serment au courant du moins de décembre, au coté Me Eyue Bekale, ayant introduit la requête aux fins de communication de la décision du Conseil d’Etat et de la décision du Conseil de l’ordre, statuant sur l’admission en stage, cette bataille est loin d’être terminée. C’est en tout cas, ce que la concerné a laissé entendre lors d’une déclaration le 30 novembre dernier.

Estimant ne pas avoir été déboutée, car a-t-elle précisé, cette   « décision du Conseil d’Etat nous à mis dos à dos avec le bâtonnier ». « Le Conseil d’Etat à reconnu à maitre Gisèle Eyue Bekale la qualité et le droit d’agir, conformément à l’article 62 de la loi régissant la profession d’avocat au Gabon ».

Sur l’irrecevabilité de sa requête par le Conseil d’Etat, l’avocate a indiqué qu’il  est question d’une « irrecevabilité formelle portant sur une question de procédure». C’est donc une possibilité pour elle à mieux se pourvoir devant la juridiction administrative.

Malgré cette décision du Conseil d’Etat, pour  l’avocat,  la seule question qui demeure et qui est toujours d’actualité au regard de sa pertinence juridique est de savoir si les 32 postulants remplissent les conditions exigées par l’article 18 de la loi de 2015 modifiée et l’article 2 du règlement intérieur du Barreau».

Pour l’heure, Me Eyue Bekale pense que la décision du Conseil d’Etat du 26 novembre n’est ni une victoire du Conseil de l’ordre ni un échec pour elle.

 

 

 

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