A l’Assemblée nationale, le 16 février dernier, le député Edgard Owono Ndong a interpellé le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, sur la nécessité de maintenir le couvre-feu instauré depuis deux ans déjà. Ce, alors que dans d’autres frappés également par la pandémie, le couvre-feu et plusieurs restrictions ont été levés.
Deux ans après les mesures restrictives imposées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le COVID19, plusieurs s’interrogent sur l’utilité de maintenir le couvre-feu. Ce d’autant plus que cette situation a occasionné la fermeture de plusieurs structures et privé les populations de leur liberté.
C’est dans ce cadre que le vice-président du Rassemblement pour la Patrie et de la Modernité, par ailleurs député du 2e département du Woleu, , Edgard Owono Ndong a interpellé le premier policier gabonais. Lequel, s’est d’abord félicité de l’efficacité du couvre-feu qui a été instauré.
« Au regard des faits et si l’on se réfère au satisfecit global qui a été adressé au gouvernement de la République et à notre pays dans la gestion de cette pandémie, il semble évident que le couvre-feu a montré son utilité et son efficacité. Intégré dans un ensemble de mesures qui se complètent les unes les autres, il a indiscutablement joué sa partition », a laissé entendre Lambert Noël Matha
Aussi, pour Lambert Noël Matha, « le couvre-feu, instauré le 22 mars 2020, est une mesure d’exception et dans le contexte de la pandémie de Covid-19, il est surtout une mesure de prévention de la propagation du virus, car, en restreignant les déplacements des populations et en réduisant les interactions sociales, on freine la circulation du virus, évitant ainsi une très forte contamination des populations. »
L’occasion a permis au membre du gouvernement d’indiquer que « le gouvernement, dans le souci de préserver la santé des populations, a été amené à prendre des mesures restrictives ». Mais « en fonction de l’évolution de la pandémie et du taux de vaccination, il est évident que nous parviendrons dans les délais très raisonnables, soit à un nouvel assouplissement notable, soit à sa levée définitive ».