C’est après un battage médiatique que les autorités gabonaises sont venues au de Vanessa Fleur Ndong, cette jeune compatriote qui s’est récemment plainte d’avoir subi deux interventions chirurgicales l’ayant rendu handicapée du bras droit. L’annonce d’un nouveau diagnostic médical, censé préparer une prise en charge par l’Etat, a été faite à l’intéressée par le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang.
Le désarroi de Vanessa Fleur Ndong sur sa page Facebook a été entendu par les autorités gabonaises, en tête desquelles le Premier ministre, Rose Francine Ossouka Raponda. C’est cette dernière, très touchée par la situation de cette compatriote qui dit avoir subi deux interventions chirurgicales l’ayant rendu handicapée du bras droit, qui a instruit le ministre de la Santé de la recevoir à son cabinet pour lui proposer le soutien de l’Etat gabonais.
La rencontre entre le Dr Guy Patrick Obiang Ndong et cette compatriote qu’accompagnait un membre de sa famille a eu lieu mardi 12 octobre dernier, à Libreville. «J’ai décidé de mettre en place un collège d’experts composé de médecins traumatologues-orthopédistes pour le diagnostic médical de cette compatriote. Ce collège est chargé d’examiner la situation de Madame Fleur Vanessa Ndong afin de faire des recommandations sur la suite de sa prise en charge. L’objectif recherché étant que cette dame puisse bénéficier des soins visant à améliorer son état physique», a posté le membre du gouvernement au terme de la rencontre.
A travers cette action, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong qui souhaite montrer la «solidarité agissante [du gouvernement] envers les compatriotes en détresse», ne devrait pas attendre qu’un tel évènement survienne et fasse la ‘’Une’’ des réseaux sociaux pour mettre la machine en branle.
Un plan social pour ces types d’évènements doit être mis en place dans tous les centres hospitaliers du Gabon. Un plan qui permettrait au plus démunis et autres ratés d’être immédiatement pris en charge, au lieu d’attendre l’aide des plus hautes autorités. Pour le moment aucun mot sur le médecin coupable de cette grossière bévue.
K.D
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