Le samedi 29 mai dernier, le directoire du syndicat national de la Culture et des Arts et la Fédération nationale des syndicats nationaux de la Culture et des Arts ont, dans le cadre d’une assemblée générale tenue dans l’enceinte de l’école nationale des arts et de manufactures du Gabon, dénoncé les maux qui minent le ministère de la culture et des arts.
Le syndicat national de la Culture et des Arts et la Fédération nationale des syndicats nationaux de la Culture ont éclairé leurs membres sur plusieurs points inscrits dans le cahier de charges. C’était à l’occasion d’une assemblée générale tenue le samedi 29 mai dernier, dans l’enceinte de l’école nationale des arts et manufactures du Gabon.
Parmi ces points inscrits dans le cahier de charges, il y a entre autres : « le bilan parcours des régularisations des situations administratives dans les secteurs Culture et arts (recrutement des sortants écoles de l’ENAM, recrutements directs, reclassements après stage, arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération, paiement des rappels solde pour les retraités.etc..); nomination dans les secteurs Culture et Arts; affection des agents du Ministère de la Culture (y compris les sortants écoles de l’ENAM) et la désignation des représentants des partenaires sociaux au sein la Commission Permanente et Paritaire du Dialogue Social du Ministère de la Culture », entre autres.
Christian Mermance Nnang Nsome, il a noté, pour le regretter, qu’en dehors du cabinet du ministre, il n’y a pas eu des nominations depuis 10 ans au ministère de la culture et des arts. Du secrétariat général, jusqu’aux entités sous tutelle, l’Enam, le Bugada pour ne citer que celles-là, les directeurs travaillent sans adjoints et sans collaborateurs.
Cette situation a pour conséquence, le dysfonctionnement et le retard sur plusieurs dossiers. « Ceux qui sont actuellement en fonctionnement, ne le sont que des faits, plusieurs d’entre eux vont en retraite dans quelques mois ».
Même chose pour les affectations et autres formations. « Nous allons soumettre le dossier au ministre de tutelle, qui va le proposer en conseil des ministres ».
Rappelons que dans le cadre du dialogue social, le Synaca et la FENASYCA avaient déjà dénoncé une injustice à l’endroit du personnel de la culture et des arts, au sujet des recrutements et autres reclassements, « Nous n’avons pas vu apparaître ni le ministère de la Culture en terme de recrutement, ni en termes de classement, ni même l’Ecole nationale d’art et de manufacture concernant les écoles concernées dans cette première vague des régularisations des situations administratives». Et d’ajouter que « le gouvernement a décidé de régler les situations après stage également, les questions de recrutement direct. Après un bilan à mi-parcours qui vient d’être fait fin janvier dans laquelle nous n’avons pas vu apparaître ni le ministère de la Culture en terme de recrutement, ni en terme de classement ».
Avant de préciser que « nous avons au sein du ministère de la Culture une école qu’on appelle l’ENAM, qui a été également ignorée », a dénoncé Christian Mermance N’nang Nsome.
