En crise depuis quelques années, et à la recherche des financements en vue de désintéresser les déposants, le liquidateur de la Poste bank, propose deux options, dont celle de saisir la commission bancaire de l’Afrique Centrale et l’implication de l’Etat, en sa qualité de propriétaire de la Poste SA, dans le processus de liquidation.
Plus rien ne va à la Poste SA et à la Poste bank, dont le personnel est en grève perpétuelle. Non sans oublier l’inquiétude des épargnants. Mais comment sortir de cette crise ? C’est la question lancinante à laquelle a tenté de répondre le liquidateur de cette entité, dans les colonnes de notre consœur l’Union.
Selon lui, deux options sont possibles, à savoir: saisir la Cobac, la commission bancaire de l’Afrique Centrale. A en croire les explications du régulateur, cet organe financier de la sous région devrait s’atteler à mettre, sinon à résoudre la crise que connaît la Poste Bank.
« C’est le Fonds de garantie d’Afrique centrale (Fogadac), un organisme de la Cobac, qui peut intervenir, mais celui-ci a requis un audit de l’établissement. D’où la Liquidation a commis à cet effet le cabinet Price Waterhouse pour un point global de la situation », a-t-il expliqué.
Mais après ce désintéressement que va-t-il se passer. « Le Fogadac ne concerne que les particuliers plafonnés à 5 millions et non les institutions et entreprises. Ce qui paraît insuffisant par rapport à l’envergure des attentes. Encore que la voie du Fogadac peut prendre du temps, vu que les résultats de l’audit commis doivent également être certifiés ».
Quant à la dernière option, à savoir: l’implication de l’Etat, propriétaire de la Poste SA, selon le liquidateur, il « le seul à pouvoir vraiment sortir cette opération de liquidation de l’ornière et permettre à tous les épargnants d’entrer dans leurs fonds ».