Dans une note rendue publique le 14 septembre dernier et adressée aux directeurs généraux des hôpitaux publics, le ministre de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a décidé de la suspension du recrutement de la main d’œuvre non permanente. Payés en fonds propres par les structures sanitaires, selon le membre du gouvernement, ces recrutements alourdissent les charges sociales.
Embauchés directement par les structures sanitaires publiques pour combler le manque de personnel, il n’y aura plus les recrutements du personnel de la main d’œuvre non permanente. C’est une décision du ministre en charge de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Il l’a récemment fait savoir aux responsables des structures sanitaires publiques le 14 septembre dernier. Cette position du membre du gouvernement, tient son fondement sur le fait que ces recrutements alourdissent les charges sociales dans les structures sanitaires. Il a donc chargé « le secrétaire général, l’inspecteur général des services, les contrôleurs budgétaires et les agents comptables de veiller au respect des présentes instructions ».
Des les milieux hospitaliers, cette décision du ministre de la santé est plutôt mal perçue. S’il est vrai que ces recrutements alourdissent les charges, il y a que les structures hospitalières publiques manquent cruellement de personnel. « Le recrutement des agents de la Monp nous permet de pallier plusieurs insuffisances liées aux taches d’entretien des infrastructures et autres opérations », a indiqué un syndicaliste.
Quoiqu’il en soit, force est de constater que depuis qu’il est à la tête du ministère de la santé, Guy Patrick Obiang Ndong prend des décisions dans l’objectif d’assainir son département. Va-t-il aller jusqu’au bout. Là est toute la question.