En plus des conditions sanitaires qui ne sont toujours pas favorables à une reprise des cours à l’Université Omar Bongo, le SNEC-UOB, s’étonne du silence de l’actuel ministre de tutelle, Patrick Daouda Mouiguima,sur l’apurement de la dette, un des préalables à une reprises des activités pédagogiques et de recherche.
Patrick Daouda Mouguima va-t-il réussir la reprise des activités pédagogique et de recherche dans les universités et grandes écoles, comme il a l’a faitpour l’examen du baccalauréat ? A cette question, le Snec UOB, s’étonne silence observé par l’actuel patron de l’Enseignement supérieur sur l’apurement de la dette. Hors, dans son cahier de charges adressé aux autorités, le Snec-UOB avait conditionné la reprise des cours au paiement intégral de la dette et des régulations des situations administratives. « Le ministre est évasif à ce sujet », a lancé Mathurin Ovono Ebé au cours d’une communication devant les hommes de presse.
Concernant ladite dette, le ministre avait justifié le retard ou l’impossibilité de payer cette dette, par les « montants faramineux » que doivent percevoir certains enseignants. Toute chose qui a mis de l’huile sur le feu. Pour le SNEC-UOB, en plus du manque de considération de la tutelle, « le gouvernement ne veut plus tenir ses engagements en accusant les enseignants de tricherie et faux en écriture ».
Pour le Snec-UOB, tant que l’arrêté interdisant les regroupements de plus de 10 personnes est toujours en vigueur ;la présence des enseignants chercheurs dans les salles de classes et amphithéâtres, conditionnée par le paiement intégral de toutes les situations administratives ; le paiement des rappels et l’arrimage complet de la pension de retraite au nouveau système de rémunération, toutes ces conditions ne permettent pas à une reprise effective des cours. Le Snec-UOB propose donc au gouvernement une année blanche pour cesser de faire dans le bricolage et ainsi colmater toutes les brèches pour une reprise sans heurt.