C’est à la faveur d’une conférence de presse tenue le13 mai dernier que le secrétaire général (SG) de l’aile dite « légaliste » du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Akbar Onanga y’Obegue est revenu essentiellement sur les propositions issues de la concertation du mercredi 7 mai dernier, entre le chef de l’Etat et les partis politiques légalement constitués. Au cours de cette conférence de presse, il a également évoqué le cas de la récente vague de démissions collectives observées dans ‘’l’autre branche‘’ du PDG, mais aussi la situation du ‘’Distingué Camarade‘’ qu’il considère comme une personne privée de sa liberté.
Par Sylvain Obame
Ali Akbar Onanga y’Obegue est revenu sur l’actualité politique du pays, notamment sur la récente concertation du mercredi 7 mai dernier, entre le chef de l’Etat et les partis politiques légalement constitués. Sur cette actualité, l’homme qui est resté loyal au ‘’Camarade‘’ Ali Bongo Ondimba s’est appesanti sur les conditions envisagées pour l’existence légale des partis politiques, notamment sur l’exigence des 18 000 adhérents. Pour lui, « tout ceci constitue une atteinte sans précédent aux principes fondamentaux de notre ordre constitutionnel, une menace contre la démocratie. Cette réforme vise à restreindre le cadre légal régissant les partis politiques au Gabon ». Pour le natif du Haut-Ogooué, concernant la création d’un parti politique, « c’est la libre volonté des fondateurs qui donne naissance à l’entité, l’État se contentant d’enregistrer cette volonté sans pouvoir s’y opposer, sauf cas exceptionnels strictement encadrés par la loi et relatifs à l’ordre public ».
En parallèle, le ‘’ légaliste ‘’ est revenu sur la récente vague de démissions collectives des hiérarques Woleuntemois du PDG, « Si nous soutenons les démissions, nous ne poussons pas les camarades à démissionner, nous souhaitons que les camarades restent, mais en connaissance de cause, c’est-à-dire que sachant qu’aujourd’hui le Parti démocratique gabonais se trouve dans une position en face du régime, dans la posture de parti de l’opposition.». En clair, pour l’ancien ministre, ceux qui veulent démissionner du parti pour soutenir le nouveau pouvoir en place peuvent le faire et non être au sein du PDG qui se revendique désormais de l’opposition.
Le SG de la branche dite « légaliste », loyale au ‘’ Distingué Camarade’’ Ali Bongo Ondimba a plaidé pour le retour de l’ancien patron du PDG à la tête du Parti.
Mais de quelle branche ? Là est toute la question.