Devant les universitaires, Brice Clotaire Oligui Nguema a réaffirmé son engagement pour le développement de l’enseignement supérieur, tout en exhortant celui-ci a joué un rôle prépondérant dans la société.
Par S.O
Lundi dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema accompagné d’une importante délégation a rencontré les enseignants-chercheurs d’Owendo, Libreville et Akanda dans l’amphithéâtre de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET).
Résolument déterminé à développer l’enseignement supérieur et à y maintenir un climat social apaisé, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est engagé à réduire de moitié la dette initiale de 2 milliards de francs CFA très prochainement.
Respectueux de l’identité académique des enseignants-chercheurs, Brice Clotaire Oligui Nguema a, lors de cette rencontre annoncé la mise à disposition de 500 toges pour les enseignants-chercheurs. « Je suis conscient de beaucoup de difficultés d’entre vous, de vous équiper de l’habit qui vous va le mieux, la toge. C’est pourquoi j’ai décidé de débloquer une somme pour la réalisation» a-t-il déclaré devant son auditoire.
Tout en remerciant les enseignants du supérieur de n’avoir pas lancé de mouvement de grève durant toute la Transition, le Chef de l’État a invité les universitaires à prendre leurs responsabilités quant aux enseignements qu’ils véhiculent. « Je voudrais pour nos universités qu’elles soient le creuset de l’unité nationale et de la cohésion sociale» a-t-il déclaré.
« Vos enseignements doivent donc être des vecteurs de tolérance, de respect et de compréhension mutuelle » a-t-il ajouté.
Reconnaissant le travail des universitaires gabonais dans l’édification d’un Gabon prospère et juste, le Chef de la Transition a pris l’engagement d’apporter progressivement des solutions aux doléances des enseignants-chercheurs. Soulignant par ailleurs le facteur temps de la Transition, relativement court pour mettre en œuvre toutes les réformes entamées. « En 18 mois, on ne peut pas tout faire. Mais je suis sûr qu’en 7 ans on peut faire plus que ce qu’on a commencé» a-t-il affirmé. Une manière subliminale de solliciter les suffrages des universitaires.