Il ne passe plus un jour sans qu’une association, un parti politique ne vante les mérites des acteurs du CTRI, en l’occurrence son chef, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Une attitude qui rappelle les sombres moments du « pedegisme », où le culte de la personnalité était établi comme valeur morale. Dans ces conditions, à quoi a donc servi le coup de restauration des valeurs du 30 août dernier ?
C’est la question qui hante les esprits des Gabonais. En effet, plus les jours passent, plus les adeptes du sous-développement intellectuels et les partisans du larbinisme en tous genres commencent à sortir du bois.
Au Gabon, parfois on se demande comment des responsables de famille, ceux-là même qui ont vu dans quel état était le pays, peuvent se permettre ce genre de choses. Sinon, quelle différence peut-on faire des « Soldats têtus », des « indéfectibles » ou encore « les amis d’Ali Bongo » qui ont curieusement disparu après la chute de leur champion et malgré son « Make noise » lancé comme une bouteille à la mer ?
Aujourd’hui, il y a lieu de rappeler que le nom du président de la République, ne devrait plus être utilisé comme sous le dictateur Ali Bongo. Les comportements de « Kounabelistes » tant décriés doivent être jetés aux oubliettes. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions devrait, à un moment donné, interpeller ces hommes et femmes qui semblent avoir des comportements déviants. Pour l’heure, il est plus question de restaurer les institutions, redonner la dignité aux Gabonais et préparer des élections transparentes.
Et non vouloir reprendre les mêmes vieilles habitudes qui n’ont pas fait avancer le pays depuis plus de 60 ans.
LMA
