Frère ainé de Mike Jocktane, Franck Jocktane est sorti de son silence, le lundi 25 septembre dernier, au sujet de la détention de son frère cadet, incarcéré à la prison centrale d’Oyem, suite à une lettre avec la signature d’Albert Ondo Ossa, dont le destinataire était le vice-président de la Guinée Equatoriale. Mike Jocktane et Térence Gnembou ont été mis sous mandat de dépôt pour allégations mensongères.
Actuellement en détention à la prison centrale d’Oyem, dans la province du Woleu Ntem, Mike Jocktane et Térence Gnembou avaient été interpellés à la frontière avec la Guinée Equatoriale en début du mois de septembre, avec une lettre signée par Albert Ondo Ossa, et adressée au vice-président de la Guinée Equatoriale, au sujet de la dernière élection présidentielle.
Le 11 septembre dernier, les deux acteurs politiques ont été mis sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem, où ils sont détenus pour allégation mensongères.
Contre les contours de cette arrestation, Franck Jocktane, le frère aîné de l’homme de Dieu, est sorti de la réserve. Depuis son exil en occident, Franck Jocktane, a, dans une vidéo devenue virale sur la toile, demandé au Comité pour la Transition et la restauration des institutions de faire la lumière sur cette affaire et que justice soit faite. « Je ne demande pas de libérer Mike Jocktane tout simplement pour le libérer. Ainsi que Terence et les autres. Mais ce que je demande, c’est que justice soit faite », t-il souligné.
Pour l’activiste et farouche opposant au régime Bongo, « s’il n’y a pas de raison de le garder en prison à Oyem, je vous demande de le libérer tout simplement. Je vous demande de dire la vérité aux Gabonais. De leur permettre de savoir exactement ce qui s’est passé. Nous voulons être dans un pays où l’État est transparent ».
Niant être l’auteur de cette lettre, Albert Ondo Ossa, avait souligné que le contenu de celle-ci ne nécessitait pas un boucan. Au sujet de cette arrestation, ‘’Gabon nouveau’’ le parti de Mike Jocktane, parle d’une injustice à l’encontre de son leader.
