L’information a été annoncée ce 30 août, par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans son deuxième communiqué en rapport avec le coup d’Etat en cours au Gabon. Noureddin Bongo Valentin et plusieurs cadres de la présidence de la République, dont Jessye Ella Ekogha. Quant au président Ali Bongo, il est en résidence surveillée, toujours selon le même communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Réélu ce 30 août, le pouvoir d’Ali Bongo a été renversé par un coup d’Etat conduit par un groupe de militaires de plusieurs corps, regroupé au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions. Dans un communiqué rendu public ce matin, le CTRI a annoncé l’arrestation de plusieurs proches du président reversé, parmi qui, figure son fils Noureddin Bongo. Ces derniers sont accusés d’avoir falsifié la signature du président de la République, de détournements de deniers publics, corruption et trafic de stupéfiants. En plus de Jessye Ella Ekogha, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) Steeve Nzego Dieko, l’ancien directeur de cabinet de Noureddin Bongo, Ian Ghislain Ngoulou, le directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo et son frère Abdoul Océni, ainsi que Cyriaque Mvouradjiami le directeur de cabinet politique d’Ali Bongo, sont également cités.
Toujours selon le CTRI, le président de la République dont la réélection est contestée, est en résidence surveillée et « entouré de sa famille et de ses médecins ».
