Le plus grand centre hospitalier de Libreville connait de nombreux dysfonctionnements, dont celui des vols à répétition dans les chambres des malades pendant leur sommeil.
Il est presque 3 heures du matin, lorsque dans une chambre de Neurologie, une personne non identifiée s’est introduite dans de nombreuses chambres, détroussant au passage des téléphones portables, des sommes d’argent et bien entendu, des sachets de médicaments déposés au chevet des malades.
C’est seulement le lendemain matin au réveil des malades et des personnes qui les accompagnent que le mal est constaté. Informée de la situation, la cheffe de service de la neurologie a vite fait de rappliquer pour savoir de quoi il était question. Aucune infirmière de service n’a avoué avoir vu quelqu’un s’introduire dans les chambres. Vrai, puisque ces dernières, une fois les visites de la soirée terminées, vont s’enfermer dans le bureau leur servant de soins et s’y enferment à double tours profitant de la climatisation et s’endorment profondément. Même les nombreuses plaintes des malades ne leur font pas sortir de leur nid douillet. Il est fort possible qu’un intrus s’y introduise pour commettre le forfait sans qu’elles ne s’en rendent compte.
Mais dans ces conditions, où se trouvent les agents de sécurité ? Ces derniers qui sont censés veiller pour parer à toute éventualité. Il est à savoir que ces agents de sécurité d’une maison de la place sont postés à chaque entrée du CHUL et à la devanture de certains bâtiments de soins. Comment un voleur, de plus récidiviste, peut-il s’employer ainsi avec aisance, sans qu’il ne soit appréhender par tous ces vigiles ? Seule une enquête pourra édifier l’opinion.
Ce phénomène de vol n’est pas le premier, il y a de cela 2 ans, un vol de bébés avait défrayé la chronique dans ce même hôpital. Malgré le fait que la Direction générale du Centre hospitalier universitaire avait tenté de se justifier par la publication d’un communiqué laconique où elle tentait de se dédouaner, il avait été prouvé que l’incident avait été consécutif à une défaillance du service de sécurité visiblement poreux.
LMA