Jusque-là muet sur le sujet du dialogue national annoncé par Ali Bongo, le 31 décembre dernier, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité d’Alexandre Barro Chambrer, a donné son point de vue sur la question. Si cette formation politique, souscrit à l’idée d’une telle rencontre, seulement, le RPM conditionne sa participation à ces assises, que si celles-ci traitent exclusivement des questions de transparence électorale.
C’est à l’occasion d’une déclaration de presse lue par son secrétaire exécutif adjoint, porte-parole 1 Pierre Ndong Meyé, à son siège national, situé au quartier Glass, dans le quatrième arrondissement de Libreville, que le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité a donné sa position sur le dialogue annoncé par Ali Bongo, le chef de l’Etat, le 31 décembre dernier.
Si la formation politique que préside Alexandre Barro Chambrier, « souscrit à l’idée d’une concertation nationale inclusive » de toute la classe politique et de la société civile, à laquelle, elle prendra part, seulement, le RPM, conditionne tout de même sa participation à ces assises. Ainsi, la formation politique, a souligné son porte-parole, prendra part à cette rencontre si celle-ci ne « traite exclusivement que les questions précises liées à la transparence électorale ».
S’agissant de la question de la transparence électorale, le RPM, tout comme d’autres formations politiques de l’opposition, ont déposé un mémorandum au ministère de l’intérieur et à la Cour Constitutionnelle depuis juin 2022 dernier, a rappelé, Pierre Ndong Meyé.
Un mémorandum resté jusque-là sans suite.