Pas un mois ne passe sans que l’Université Omar Bongo enregistré des cas d’insécurité. Pour mettre fin à ce fléau et éviter que la situation ait des conséquences regrettables, Le Pr Mesmin-Noël Soumaho, recteur d l’Université Omar Bongo, a lors d’un conseil rectoral milité pour la mise en place d’une police universitaire.
Impuissant face aux cas d’insécurité devenue récurrents à l’UOB, le rectorat sollicite l’intervention du gouvernement pour mettre fin à ce fléau. Un conseil rectoral a été organisé pour discuter de cette situation il y a quelques jours dans ce temple du savoir. La rencontre avait surtout pour but de « transmettre aux plus hautes autorités, en tête desquelles le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, chef suprême des forces de défense et de sécurité et au chef du gouvernement, le message de détresse d’une frange importante de la jeunesse gabonaise dont ils ne cessent de réaffirmer la sacralité pour l’avenir de la nation ».
Il faut dire que face à la situation, le rectorat avoue être dépassé, ce, malgré les initiatives entreprises pour y mettre fin. « Nous avons tenté, cahin-caha, avec des ressources humaines, matérielles et financières très insuffisantes d’endiguer cette vague déferlante de violences inouïes, planifiées, mais aujourd’hui, l’ensemble des acteurs de l’UOB sont à bout », a déclaré Pr Mesmin-Noël Soumaho.
Première autorité de cette université, pour le Pr Mesmin-Noël Soumaho, qui a dit craindre « un climat délétère et de chaos » qui pourrait avoir des « conséquences gravissimes à terme », il faut déjà mettre fin aux travaux de la barrière en cours, puis envisager la mise en place d’une police universitaire.
Gageons simplement que le gouvernement qui a été sollicité à « trouver une solution à ces agressions multiformes », prenne au sérieux cette alerte.
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