Alors que leur leader, Guy Nzouba Ndama, doit comparaître devant la Cour d’appel de Franceville, les militants du parti Les Démocrates a, dans une déclaration, ce jeudi 15 décembre, dénoncé les agissements du pouvoir en place contre un potentiel candidat à la présidentielle. Lors de cette déclaration lue par son président honoraire Séraphin Akure-Davain, le parti dit craindre une condamnation qui pourrait avoir des conséquences sur « la paix sociale et civile dans le pays ».
Jusque-là silencieux au sujet de cette affaire qui cause des ennuis à son leader, le parti politique Les Démocrates, est sorti de sa réserve ce jeudi 15 décembre. Au siège de cette formation politique, militants et cadres ont dénoncé dans une déclaration lue par son président honoraire, Séraphin Akure-Davain, à « réduire au silence un adversaire affuté, redoutable et serein qui a choisi de combattre à la régulière un pouvoir brouillon et empêtré dans l’amateurisme ».
Dans leur déclaration, Les Démocrates dénoncent, une « violation flagrante des droits par des agents de l’État, méconnaissant sciemment ou inconsciemment la bonne application des textes douaniers en vigueur dans l’espace Cemac».
Pour cette formation pjolitique de l’opposition, certains hommes tapis dans l’ombre du pouvoir tirent les ficelles pour transformer « un présumé problème administratif et financier en une affaire judiciaire qui s’enlise ».
Au regard du déroulement des faits depuis la garde à vue de leur leader à maintenant, LD dénonce surtout le fait que la justice n’a pas tenu « compte de la présomption d’innocence, ni de la souillure de son image et encore moins de tous les préjudices que cela aurait pu occasionner tant sur sa personne que sur les membres de sa famille biologique et politique ».
Mais pour son président honoraire, Séraphin Akure Davain, LD s’indigne « sans peur aucune, la manœuvre du pouvoir ou des donneurs d’ordre tapis dans l’ombre, pour amputer notre formation politique, deuxième force du pays, de sa tête, comme on ampute un train de sa locomotive pour l’empêcher de se mouvoir ».
Prenant à témoin « l’opinion nationale et internationale sur les risques d’une condamnation politique dont les conséquences sur la paix sociale et civile dans ce pays restent fortement à redouter », malgré cet incident sur son fonctionnement, le parti Les Démocrates prendra part aux prochaines élections générales de 2023.