Parti membre de la mouvance présidentielle, l’Union pour le développement et l’intégration sociale (Udis), sillonne actuellement les quartiers de Libreville, et même de l’intérieur du pays. Pour son président, Hervé Patrick Opiangah, l’ambition est de s’imprégner des conditions de vie des populations et prôner le vivre-ensemble. Mais dans la majorité présidentielle, ces sorties du député de Mounana passent mal.
Hervé Patrick Opiangah et son parti l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) sont-ils désormais persona non gratta au sein de la majorité présidentielle et sociale ? C’est la grande question penchée sur les lèvres de l’opinion, depuis qu’une guerre au bazooka est livrée au président de l’Udis. Et les initiateurs ne sont autres que des personnalités tapis dans l’ombre à la présidence de la République, et même au quartier Louis, siège du PDG.
Des sources dignes de foi, ces personnalités s’offusquent de la liberté du député de Mounana. En effet, est-il besoin de le rappeler, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale sillonne depuis plusieurs mois déjà, les quartiers du Grand Libreville, et même de l’intérieur du pays. Pour son leader, HPO pour les intimes, ces sorties visent une seule ambition, s’imprégner des conditions de vie des populations, chercher des pistes de solutions, mais aussi et surtout prôner le vivre-ensemble. Mais au sein de la majorité, la pilule est difficile à avaler.
Du coup, plusieurs cadres de cette mouvance présidentielle y voient en HPO une menace, au point de décider d’en finir politiquement avec l’actuel questeur à l’Assemblée nationale.
Pourtant, à ce sujet, lors de sa recette sortie dans le premier arrondissement de Libreville le week-end écoulé, HPO a été un peu plus clair. « On ne va pas nier que nous sommes un parti politique. Laissez-nous naviguer. Si on a le mérite d’être écouté par les populations, laissez-les-nous écouter et in fine, on fera notre bilan. On devrait plus retenir le message de paix, de fraternité et d’amour ». Et toc !