Ces derniers s’indignent du fait que depuis le dernier trimestre 2024, ils n’ont toujours pas perçu leurs indemnités. Et aucune explication ne leur est donnée sur ce retard.
Par Junior Akoma
Les chefs des cantons, des regroupements, des villages du premier et deuxième cantons du département du Komo-Mondah, dans la province de l’Estuaire…ne savent plus à quel saint se vouer pour entrer en possession de leurs indemnités. En effet, depuis la fin du dernier trimestre de l’année 2024, ces derniers n’ont pas encore vu la couleur de leurs indemnités. Encore moins des explications des services compétents sur les raisons de ce retard. Alors même que le premier trimestre 2025 tire à sa fin.
Le 3 novembre 2023, fraîchement au pouvoir, les autorités de la transition, par le billet d’un communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions, avaient annoncé la revalorisation des indemnités du personnel de commandement : chefs de cantons, chefs de regroupement, chef de village, chefs de quartier et des Secrétaires cantonaux. Cette augmentation devait « dynamiser et grarifier leurs fonctions », indiquait le communiqué.
C’est ainsi que le chef de canton qui percevait 50.000 par mois, a été propulsé à 80.000, donc 240.000 par trimestre, soit une augmentation de 60%. Le chef de regroupement qui avait 15.000 par mois a vu son indemnité passée à 50.000, soit 150.000 par trimestre, pour une augmentation de 233%. Quant au chef de village, son indemnité de 10.000 par mois a été multipliée par 3, donc 90.000 par trimestre, soit une augmentation de 200%.Le Secrétaire cantonal, lui, est passé de 65.000 à 95.000 pour 285.000 par trimestre, soit 48% d’augmentation.
Au moment où le pays va entrer dans la fièvre électorale, le mauvais traitement de ce personnel stratégique peut avoir des conséquences sur le terrain, au regard du rôle que ces chefs jouent dans leurs circonscriptions respectives.
