Face aux problèmes économiques et financiers importants de TV+ survenus depuis la Présidentielle de 2009, à laquelle feu André Mba Obame (co-fondateur de TV+ avec son neveu Franck Nguema) s’était engagé, des agressions multiformes ont été fomentées pour « tuer » ladite chaine de télévision. Ainsi, au regard de la situation catastrophique dudit média, le directeur général actuel de TV+, Patrick Ceyrano Obiang, avait engagé le 17 novembre 2021,une procédure d’autorisation administrative de licenciement pour motif économique d’une partie des agents de TV+ auprès de l’Inspecteur principal du Travail de la province de l’Estuaire, conformément aux dispositions du Code du travail.
De l’examen de la demande de l’enquête menée sur le terrain, des informations recueillies auprès des différentes parties (employeur et employés), ainsi que les éléments d’appréciation exigés et fournis, pour l’Inspecteur du travail, il ressortait que les motifs avancés par le direction générale de TV+ sont réels et sérieux pour justifier la résiliation des contrats de travail des salariés identifiés. L’autorisation de licenciement pour motif économique de 7 agents de TV+ a donc été notifiée par l’inspecteur principal du travail par une lettre datée du 6 décembre 2021.
Fort de cela, la direction générale de TV+ a procédé au licenciement pour motif économique desdits 7 agents et calculé leurs soldes de tout compte pour paiement. A ce jour, selon les révélations de certains membres de l’actuelle direction, 2 agents sur les 7 concernés, ont perçu leurs droits. Un journaliste très connu récemment décédé et un autre actuellement en service à Gabon 1ere.
Les 5 agents restants, expliquent nos interlocuteurs, refusant de percevoir leurs droits calculés, ont donc engagé une action en justice, notamment au Tribunal du Travail de Libreville. Motifs : « licenciement abusif et non-respect de procédure d’une part. « Et d’autre part pour réclamer des sommes astronomiques qui n’ont pas de sens ».
Toujours selon des informations de la direction, il ressort que l’affaire est toujours pendante devant le juge au Tribunal du Travail. Raison évoquée, « il fallait donner le temps pour que chaque partie fournisse les preuves de leurs allégations. L’affaire sera appelée pour une dernière audience de plaidoirie après la prochaine rentrée judiciaire », renseigne notre interlocuteur.
Pour certains à TV +, des médias désinforment l’opinion publique à des fins inavouées pour les 5 agents sur 7 concernés par le licenciement économique de TV+ engagé par son directeur général actuel, Patrick Ceyrano Obiang, et non par Franck Nguéma qui ne gère plus TV+ depuis 2019 par une décision de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
De plus, soulignent des membres de la direction, « les 5 agents réfractaires au paiement de leurs droits calculés par TV+ sont allés au Tribunal du Travail avec des faux motifs de licenciement abusif et de non-respect de la procédure, alors que tout a été fait conformément à la loi, tout cela pour « extorquer » abusivement des fonds à TV+ ».
S’agissant du prélèvement de 50% avancée, cela a été fait en accord entre les employés et l’employeur et par un écrit, manifestant la volonté de l’employeur et des employés de sauver des emplois au plus fort de la crise à TV+ entre 2009 et 2021. « On ne peut pas revenir sur un accord écrit d’accord parties au motif que l’on ne fait plus partie de l’entreprise. C’est basique », explique une source proche eu dossier.
A la vérité, cette affaire aura son dénouement bientôt, après la prochaine rentrée judiciaire. « Voyant que l’affaire tourne mal pour eux, il semble que les 5 agents déflatés recherchent à faire du sensationnel avec le nom de Franck Nguema. Présenté comme « un parfait bouc émissaire, l’ancien capitaine d’industries médiatiques qui dans le monde des affaires n’a plus rien à prouver, pour arriver à leurs fins machiavéliques avec des motifs sans fondements et qui s’écroulent », selon notre interlocuteur.
Et de poursuivre : « Ces 5 agents doivent comprendre que les temps ont changé, et que le chantage ou la manipulation médiatique est dépassée depuis le Coup de libération du 30 août 2023. On ne fait pas de procès dans les médias, mais dans les tribunaux », se réconforte le top management de l’entreprise. Lequel, croit savoir que, depuis que Franck Nguema a lancé avec succès dans tout le Gabon son parti politique le Mouvement Gabao, « on constate que beaucoup lui cherche des poux sur la tête et tentent de le souiller à tous prix. N’en déplaisent à certains, les politologues déclarent déjà que le Mouvement Gabao deviendra la première formation politique du pays au regard de l’adhésion massive des gabonais à son projet politique qui travaille à construire le Gabon Nouveau », prétendent-ils.
Affaire à suivre.