Opposant au pouvoir PDG, sous Omar et Ali Bongo et membre de la galaxie Jean Ping lors de la présidentielle de 2016, Vincent Essono Mengue est décédé d’une affection médicale, à l’hôpital d’’instructions des armées d’Akanda au nord de Libreville. A Oyem, sa ville natale, il avait été élu deux fois maire. Sous Omar Bongo, il a été ministre des Petites et Moyennes entreprises. Il est décédé à l’âge de 78 ans.
La nouvelle fait les choux gras de la presse et même de la toile. Vincent Essono Mengue est décédé dans la nuit de mercredi 14 à jeudi 15 août, à l’hôpital des instructions des armées d’Akanda, au nord de Libreville. Souffrant, il a succombé à une affection médicale à l’âge de 78 ans.
S’il a servi dans l’un des gouvernements d’Omar Bongo entre 2005 et 2009, en qualité de ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Vincent Esono Mengue est resté un farouche opposant au PDG, jusqu’à sa perte du pouvoir, le 30 août 2023, par un coup d’Etat conduit par le Comité pour la transition et la restauration des institutions. Il a été deux fois maire de la commune d’Oyem, 1996 à 2007, puis de 2014 à 2018, avant de se retirer tout doucement du paysage politique.
En 2016, il a été l’un des premiers soutiens de la candidature de Jean Ping, qu’il a soutenu jusqu’à la revendication de la victoire du patron de la Coalition pour la nouvelle république.
Dans la province du Woleu Ntem, ou encore dans la communauté fang du Gabon, Vincent Essono Mengue était une personnalité politique respectée, tant par ses prises de positions contre le pouvoir et sa résistance dans les rangs de l’opposition. Malgré plusieurs tentatives, il n’avait jamais fléchi face au pouvoir PDG.
C’est donc une grande perte pour le pays en général et Oyem, sa ville natale, en particulier. Au moins, il a pu vivre le départ des Bongo et du PDG du pouvoir.
