Pour permettre à l’Agence nationale des parcs nationaux de mieux accomplir ses missions, dont celle liée à la protection des airs protégées, l’U.S. Fish & Wildlife Service, une entité des Etats Unis, qui s’occupe de la pêche et la Faune sauvage, vient de lui octroyer une enveloppe de 11 milliards de francs CFA.
En proie à des difficultés financières et techniques, l’Agence nationale des parcs nationaux, dont la subvention allouée par l’Etat ne lui permet plus de mieux accomplir ses missions, va souffler un peu. Elle vient de bénéficier d’une subvention du département d’Etats Unis, qui s’occupe de la pêche et de la faune sauvage.
Ainsi, l’U.S. Fish & Wildlife Service, vient de débloquer pour la conservation des aires protégées, une enveloppe 11 milliards. Pour les responsables de l’ANPN, il s’agit d’« un des plus gros financements pour la conservation des aires protégées au Gabon ». Cette enveloppe a déjà commencé à servir, notamment pour la rémunération de l’auditeur Deloitte.
Pour ce financement qui court jusqu’en 2029, il est prévu d’équiper 37 sites protégés par l’ANPN, à savoir, les parcs nationaux, bases, aires marines, arboretum. Cette enveloppe permettra également de prendre en charge les agents de l’ANPN. Tout comme les 11 milliards, contribueront à la maintenance des 499 clôtures électriques.
Il faut dire que cet accompagnement qui dure depuis 11 ans, est à sa phase 2, « après le succès de la phase 1 (terminée le 30 juin 2023), se concentre sur les opérations de terrain, la restructuration institutionnelle et le renforcement de la communication des actions menées ». Le partenariat a également pour ambition de « transformer l’ANPN et ses parcs en modèles de gestion exemplaires, répondant efficacement aux missions confiées par le gouvernement ».
Il s’agit donc, d’un financement important, qui permettra à l’ANPN, dont le personnel travaille dans des conditions déplorables, avec des salaires minables de souffler.