Davantage que lors de ses précédents déplacements à l’intérieur du pays, l’étape de la visite du Général Brice-Clotaire Oligui Nguéma dans l’Ogooué-Lolo a connu un franc succès politique.
Par Jean Christian Kombila
Au fondement de ce constat, il y a le contexte global entourant cette rencontre avec les populations logovéennes. De fait, partout où il passe à travers le pays, le général-président est accueilli en « chef du Gabon Libre » !
Ici et là, la mobilisation de toutes les couches de la société est exceptionnelle et toujours plus importante. Toutes ont à l’esprit l’engagement à célébrer l’avènement, le 30 août 2023 du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions à la tête de l’Etat (CTRI). A l’évidence, les différents discours des gens du cru mettent en perspectives la forte tonalité sociale et républicaine de l’action présidentielle ainsi que gouvernementale. Evidemment, cela suscite de fortes et légitimes attentes des populations longtemps privées de l’essentiel des infrastructures socio-économiques de base (routes, structures hospitalières, eau, électricité…).
En outre, ce voyage présidentiel logovéen est intervenu au lendemain de la tenue du Dialogue National Inclusif (DNI). Convoqué par les autorités de la Transition, ce rendez-vous historique avait été précédé par la forte participation contributive des Gabonais à l’invitation du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong-Sima. Au stade de l’amitié Sino-gabonaise, à Angondjè, l’événement inédit avait été marqué par la participation du 02 au 30 avril 2023 de toutes les forces vives de la nation, autant que la Diaspora multi- continentale. Une première !
Dans l’arrière-pays, l’écho retentissant du succès politique de ces assises abordant, pour une fois « sans tabou », et donc au fond, toutes les questions d’ordre social, économique et politique est incontestable. L’esprit d’ouverture du CTRI est en nette rupture avec les rencontres politiciennes « verrouillées » dont le pouvoir déchu était le triste tenant. Cette participation populaire à l’effort de » Refondation de la République », impulsée par le général – président postule nécessairement à une nouvelle forme de ralliement à l’institution présidentielle.
Ainsi, sur le terrain, les populations expriment avec ferveur leur attachement indéfectible à l’institution présidentielle.
Près de huit mois après le 30 août 2023, les gabonais savent gré au CTRI d’avoir remis l’institution présidentielle « Debout ». Elle qui était devenue vacillante à leurs yeux et à la face du monde. A ce propos, en effet, et à l’aune des contributions citoyennes des gabonais, le Dialogue national inclusif a bien montré que dans les vifs débats portant sur la forme du régime politique, l’organisation et l’articulation et le fonctionnement des institutions à venir, ce n’est point l’institution présidentielle qui constitue un problème.
En vérité, le chef de l’Etat bénéficie d’un consensus global des forces politiques, de la société civile et des populations. Partout, nul ne souhaite sa suppression encore moins sa transformation en une magistrature purement morale. Conséquemment, la mobilisation massive des populations autour du périple républicain du général – président et des autorités du CTRI postule enfin ce message : Le Chef de l’Etat doit rester une institution fondamentale dans le nouveau régime politique.
Certes, ici aussi, des voix se demandent parmi les élites : comment parvenir à équilibrer les pouvoirs à venir du chef de l’Exécutif ? Comment contrôler efficacement ce pouvoir ? Comment associer la société civile et les différents acteurs à l’exercice du pouvoir ? Comment faire pour mettre en place un système de gouvernement qui soit à la fois modéré, démocratique et efficace pour lutter contre la précarité galopante ?
Au-delà, cette nouvelle ère de développement du pays portée par le CTRI est fondée par le style de communication directe qui caractérise le général – président. Avec lui, le langage de la peur a cédé la place à celui de l’espoir, celui de la confrontation à celui de l’association, celui de la menace à celui de l’engagement patriotique.
Dans un pays longtemps en proie aux « extrémismes », aux abus dans la gestion des deniers publics, aux exclusions arbitraires de cadres nationaux valeureux des affaires publiques, le « Chef du Gabon Libre » ébauche une ère nouvelle d’efforts communs. Il plaide sans cesse en faveur de « la responsabilité » pour châtier les excès individualistes qui ont conduit le pays au bord du précipice.
Enfin, partout où il va à la rencontre des populations de l’arrière-pays, le général Brice Clotaire Oligui Nguema ne vient pas les mains vides. La générosité de l’Etat s’exprime concrètement pour apporter des solutions effectives aux difficultés quotidiennes des populations.
Ce cœur généreux de l’Exécutif en vue de corriger les inégalités sociales abyssales a nécessairement vocation à réinventer l’unité de la nation mise à mal par le régime déchu.
