Alors que la semaine dernière, une poignée des fournisseurs est montée au créneau pour réclamer le paiement de leurs factures dans les plus brefs délais, le directeur général du Centre national des œuvres universitaires, Barry Aliou Mbi Kombe, a donné quelques raisons justifiant ce retard. Précisant que l’entité dont il a la gestion, a une dette de plus de 2 milliards auprès de ses fournisseurs.
La colère des fournisseurs est montée d’un cran en fin de semaine dernière. Réunis en collectif, ces patrons des PME, partenaires du Centre national des œuvres universitaires, ont dénoncé le non-paiement de leurs fournitures et la méthode initiée par l’actuelle direction générale du Cnou pour les payer. Il a été fait à l’allusion, à des rétro-commissions et le décaissement des factures, selon la tête du client.
Il n’en est rien, s’est défendu, le directeur général du Centre national des œuvres universitaires, Barry Aliou Mbi Kombe. Lors d’une rencontre avec les fournisseurs, il a donné les raisons du retard et a réfuté tout versement de rétro-commissions.
Selon le directeur général, l’entité qu’il dirige à une dette qui s’élève à plus de 2 milliards. Et pour payer ses fournisseurs, le Cnou n’a reçu qu’une enveloppe de 700 millions.
. «Dans le cadre de cette gestion, nous avons fait venir les fournisseurs pour que l’on puisse relayer l’information selon laquelle nous avons reçu un peu d’argent, voir comment il fallait donner un peu à tout le monde», a expliqué le colonel Barry Aliou Mbi Kombe, le 13 mai dernier, lors de sa rencontre avec les fournisseurs à l’Université Omar Bongo.
Selon le directeur général, l’argent perçu ne peut payer tout le monde dans l’intégralité, au retard des factures des uns et dont la plus élevée est de plus de 500 millions et la plus petite est à 83 000 francs CFA.
Dans cette enveloppe de 700 millions, « il faut payer la CNAMGS, la CNSS. Il faut également assurer les salaires de certains agents et le paiement de la dette de fournisseurs, a indiqué le Colonel Barry Aliou Mbi Kombe. Poursuivant, que « nous avons décidé de donner un peu selon les pourcentages à tout le monde».