Retenu par les militaires au pouvoir pour la construction d’une cité administrative, le site de derrière l’Assemblée nationale abrite toujours des familles. Ces dernières exigent un nouveau recensement pour aboutir à une compensation qui soit juste pour tous.
Il y a 10 ans déjà, le gouvernement déchu avait recensé les familles impactées pour les dédommagements. «Il était question que nous recevions, soit de l’argent en espèces pour ceux dont les montants n’étaient pas aussi élevés, soit des maisons sur le lotissement de Bikélé-Nzong pour les autres ». Des promesses qui sont plutôt restées vaines 10 ans après. Maintenant que le gouvernement de la transition a décidé d’occuper le site, pour faire place à la construction d’une cité administrative, les habitants de la zone impactée de derrière l’Assemblée nationale exigent de revoir les critères, dont un nouveau recensement qui doit être profitable à tous.
Au moment où les militaires au pouvoir décident de prendre ce projet, les habitants estiment qu’il doit avoir justice dans les compensations. Que les maisons qui méritent d’être dédommagées correctement le soient.
En 2014, c’est l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET) qui était à la manœuvre et avait entamé des discussions avec les propriétaires. L’entité avait effectué un recensement des familles impactées par le projet et fait une évaluation du cadre bâti.