Figurant parmi le chronogramme de la transition, le dialogue national inclusif a ouvert ses portes ce mardi 02 avril, au Palais des sports de Libreville, en présence du Pr Faustin Archange Touadera, le président de la Centrafrique et facilitateur du Gabon pour le compte de la CEEAC. En ouvrant les travaux de ces assises, le président de la transition a donné les quatre raisons de croire à la sincérité de ses assises, contrairement aux autres, dont les conclusions sont restées lettres mortes.
Journée d’émotions au Gabon, où se sont ouverts les travaux du dialogue national inclusif ce mardi 02 avril, au palais des Sports de Libreville. Accompagné du président de la Centrafrique, le Pr Faustin Archange Touadera, c’est le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema qui ouvert les travaux de ces assises, qui doivent durer jusqu’au 30 avril prochain.
En procédant à l’installation du président du dialogue national en la personne de Monseigneur Jean Patrick Ibaba, pour le président de la transition, ces assises, doivent ouvrir une nouvelle page du Gabon. Car, durant ces trente jours, « les Gabonais doivent se parler avec franchise et sincérité ».
Si le pays a organisé quatre rencontres, à savoir, la conférence nationale, les accords de Paris, les accords d’Arambo et la concertation politique, des rencontres dont les conclusions sont « restées lettres mortes ». Toute chose ayant amené le Gabonais à ne pas croire à la sincérité de ce genre de rencontres. « Cela ne peut se produire sous l’égide du Comité de la transition et la restauration des institutions », a rassuré Brice Clotaire Oligui Nguema. Et ce, a-t-il précisé pour quatre raisons principales.
La première, le nombre de contributions, soit 38 milles contributions. La deuxième raison, le nombre des participants, 600 participants, contre 200 à la conférence nationale, 250 aux accords d’Arambo ou encore, 150 a la dernière concertation politique. « Nous avons fait mieux », s’est félicité, le général président.
La troisième raison d’y croire à la sincérité de ces assises, les thématiques qui seront abordées, et qui sont entre autres les préoccupations économiques et sociales légitimes des Gabonais.
Puis enfin, la quatrième raison, les conclusions qui seront traitées en textes de lois et suivi d’un référendum, pour la proposition d’une nouvelle Constitution.
« Le dernier référendum a eu lieu il y a 29 ans, c’est trop. Nous allons traiter les sujets politiques, mais cette rencontre n’est ni politicienne, ni politicard. Pas de lutte partisane, mais d’un échange politique au sens noble du mot. Des échanges pour la construction du pays ».
Au bureau de la transition, a indiqué le général de Brigade Oligui Nguema, « le peuple attend de vous, le sens de la responsabilité et l’esprit consensuel pour la construction du Gabon. Je suis déterminé à voir le Gabon ouvrir une nouvelle ère de son histoire vers la félicité ».