En lieu et place d’une autre personnalité de la commune ou du maintien de Jules Mbele Asseko, le Comité pour la transition et restauration des institutions a choisi Jean Michel Edou Sima. Homme politique de la commune, il a été maire de la ville de Bitam entre 2003 et 2007. N’ayant pas laissé un tableau élogieux, beaucoup s’interrogent sur les éléments ayant milité pour le retour de l’oncle maternel de François Epoutah, l’actuel directeur général du protocole d’Etat.
A Bitam, où beaucoup piaffaient d’impatience de voir la configuration de la délégation spéciale, le choix du CTRI, a douché les espoirs de certains. Beaucoup espéraient voir à la tête de la délégation une nouvelle génération d’hommes et des femmes politiques de la commune, à défaut de maintenir Jules Mbele Asseko, dont les résultats parlent en faveur de cet inspecteur de douanes à la retraite.
Parmi les personnalités de la commune, le CTRI a choisi, Jean Michel Edou Sima. Lequel, n’est autre que l’oncle maternel de François Epoutah, l’actuel directeur général du protocole d’Etat. A Bitam, si Epoutah et Mbele Asseko militent dans le PDG ,côté affaires, les deux hommes se livrent une bataille qui ne dit pas son nom.
A Bitam, François Epoutah est propriétaire du luxueux hôtel Benedicta. Du coup, la présence d’une autre structure de ce genre ne ferait pas ses affaires. Or, des sources indiquent que Jules Mbele Asseko, qui a construit un empire, qui comprend des écoles, hôtels et même les établissements de micro-finance, seraient en train d’implanter Hibiscus dans la commune de Bitam,.
Avec des résultats élogieux de son passage à la tête de la municipalité de Bitam, la présence d’un hôtel Hibiscus, ne ferait qu’affirmer la présence des Mbele dans la commune. Une pilule que ne digérerait pas François Epoutah. Lequel, indique une source, aurait bataillé fort pour railler le nom de Jules Mbele Asseko à la mairie de Bitam, au profit de son oncle maternel Jean Michel Edou Sima. Qui du reste, n’a pas manqué de saluer le passage de Jules Mbele Asseko. « Il a travaillé pour améliorer de manière significative les conditions de vie des populations de Bitam. C’est l’occasion de lui rendre un hommage mérité ».
« C’est l’occasion aussi pour Edou Sima de mieux faire », tacle un habitant de la ville.