Il s’agit de l’ancien premier ministre, Julien Nzoghe Bekale. Lorsqu’on n’est pas suffisamment courageux, ce n’est pas la peine de prendre la posture de ce qu’on ne peut pas assumer.
Pourquoi faire 36 propositions (qui ne sont pas toutes mauvaises) hors du parti démocratique gabonais PDG ? Cela apparaît comme de l’indiscipline notoire. S’il y reste au PDG comme il l’a dit, il doit plutôt ouvrir le débat à l’intérieur du parti. Du coup, ça devient un non-événement. Et si tous les militants faisaient la même chose ?
A y regarder de près, beaucoup de questions s’offrent à l’esprit : -est ce que Julien en regardant dans le rétroviseur, se reproche quelque chose de blâmable que les autres peuvent exhumer en cas de démission fracassante du PDG ? Est-ce que ce n’est pas aussi une façon de faire un appel de pied aux militaires au pouvoir ? Son parti a déjà dit soutenir le CTRI lui, simple militant, pourquoi revenir de façon individuelle sur le même engagement ? Est ce que politiquement il ne se sentirait pas à l’étroit plus que par le passé avec la nouvelle promotion au PDG de Paul Biyoghe et le grade de ministre qui confère à Madame Ntoutoume Leclerc le statut de responsable politique à Ntoum ?
– En parcourant la déclaration politique (écrite) de Mr Nkoghe Bekale, on constate qu’il cite abondamment le CTRI et pas le PDG. Les rares fois qu’il a cité le PDG c’était de manière improvisée avec la peur au ventre, au point que sa démission du PDG tant attendue, n’a été qu’une simple vue de l’esprit.
L’ancien premier ministre, a offert à l’opinion un grand geste du genre: » attrapez moi sinon je fais un malheur ».
– Tout porte à croire que le 24 mars prochain Léandre ZUE qui fera aussi une déclaration politique, ne démissionnera pas du PDG. Julien et Léandre sans le PDG ressembleraient à quoi?
Primo, tous les magistrats de la promotion de Julien Nzoghe Bekale ne comptent pas les mêmes biens que ce dernier a eus du fait de la politique. Deuxio, c’est aussi valable pour Léandre ZUE dont le seul grand fait d’arme est d’avoir fait annuler en 2016, près de 5000 voix au deuxième arrondissement, pour favoriser l’élection difficile d’Ali Bongo.
Le même Léandre avait fait une déclaration publique en ces termes: Ali Bongo ne perdra jamais une élection à Libreville tant qu’il sera maire de la capitale gabonaise.
– Désormais encarté dans l’entourage du Directeur Général du Budget, il nous dira aussi qu’il soutient le CTRI, sans apport palpable.
Wait and see.
