Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 et président d’Ensemble Pour la République, Dieudonné Minlama Mintogo, a profité de sa rentrée politique le 16 mars dernier, pour annoncer son adhésion, dans le Mouvement de redressement national (Morena). Parti politique ancré dans l’opposition depuis sa création, c’est dans cette formation politique qu’il va continuer sa lutte et mettre fin de manière démocratique au règne du PDG, l’ex parti au pouvoir, toujours présent, même dans la gestion de la transition actuelle.
Pour une surprise, c’en est une. A moins de 10 ans de la création de sa formation politique, Ensemble pour la République, Dieudonné Minlama Mintogo a annoncé une autre trajectoire de sa carrière politique. Profitant de sa rentrée politique le 16 mars dernier à la Chambre de commerce de Libreville, l’ex candidat à l’élection présidentielle de 2016, a décidé de poursuivre sa lutte politique dans le Mouvement de redressement national (Morena). Convaincu de la position historique de cette formation politique, ayant débuté « le combat de la démocratisation du pays et du redressement dans un contexte extrêmement difficile », pour Minlama Mintogo, il revient au Morena « d’achever le combat avec toutes les autres forces vives de la Nation pour enfin notre essor vers la félicité ».
Convaincu d’ une alternative crédible de développement et du bien-être social et se présentant comme le fils de Simon Oyono Mba et le petit frère d’André Mba Obame, « je décide , dès aujourd’hui , de poursuivre ma lutte politique , avec mon mouvement et mes soutiens , à l’intérieur du premier parti de l’opposition gabonaise , j’ai cité le Mouvement de Redressement National ( le Morena) . J’appelle tous les démocrates gabonais à se joindre à moi pour préparer ensemble le Gabon d’après Transition ».
S’il n’est pas contre la présence du PDG dans la gestion de la transition actuelle, pour autant Dieudonné Minlama Mintogo reste convaincu que la fin du règne du PDG ne peut se réaliser que par voie démocratique. « Moi, démocrate convaincu, je suggère que la lutte contre le PDG, après le coup de libération du 30 août dernier, s’inscrive exclusivement dans le domaine démocratique.
Moi, Compétiteur né, je ne suis pas adepte des victoires sur tapis vert. Sinon à vaincre sans péril on finit par triompher sans gloire. La seule voie pour mettre fin au pouvoir PDG, est celle des urnes à travers l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes. Moi, Dieudonné Minlama Mintogo, je reste convaincu que, sans la tour de pise, sans le trésor public, sans toute l’administration gabonaise à sa disposition, avec la mobilisation de tous les démocrates gabonais et tout le peuple avec nous, nous allons réduire le PDG à sa plus simple expression lors des élections générales de 2025 ».