Suspendu depuis le renversement de l’ancien régime, le Gabon a repris ses droits dans la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). La décision a été prise lors de la 24e session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement le 09 mars dernier à la Malabo, en Guinée Equatoriale. Avec ses décisions, le Ceeac vient désavouer tous ceux qui ont milité pour la suspension du Gabon, dans le concert des nations.
Depuis le samedi 09 mars dernier, le Gabon a repris ses droits dans au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui s’est réunie à Malabo en Guinée-Équatoriale, dans le cadre de la 24e session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de cette organisation de la sous-région.
«Ce samedi 9 mars 2024, la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), réunie à Malabo en Guinée-Équatoriale, a décidé de la levée des sanctions et de la réintégration de la République gabonaise au sein de la CEEAC», a informé, le 9 mars, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye.
Le thème choisi lors de cette rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement était «La CEEAC à la croisée des chemins : vers la consolidation de la réforme pour relever les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale».
Ainsi, en plus de la levée des sanctions, il a également été décidé du maintien à Libreville du siège de la CEEAC. «Les chefs d’Etat ont réaffirmé de manière définitive le maintien du siège de la CEEAC à Libreville. Le gouvernement de la République gabonaise salue ces décisions et adresse ses vifs remerciements aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ».
S’agissant de la localisation, cette idée saugrenue avait été émise par le président de la commission Gilberto da Piedade Verissimo. Lequel est actuellement en mauvaise posture. L’angolais, critiqué par sa gestion du personnel et les ressources de l’organisation sous régionale. Pour certains, le général à la retraite d’armée faisait partie des comploteurs du maintien de la suspension du Gabon.