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Gabon : Les Démocrates appellent à combattre les ennemis de la transition

Jusque-là silencieux, du moins depuis le 30 août dernier, date de la prise de pouvoir par les militaires, à la faveur d’un coup d’Etat, le parti Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama, a fait sa rentrée politique, le samedi 17 février dernier à Libreville. Entouré de leur leader, Guy Nzouba Ndama, les militants et cadres de cette formation politique appellent le peuple à la vigilance et à soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions.

Absent des activités du parti depuis  ses ennuis judiciaires sous l’ancien régime, Guy Nzouba Ndama a repris le perchoir de son parti: Les Démocrates, le samedi 17 février. Un acte qui met fin à l’intérim jusque-là assuré  par Philippe Nzengue Mayila.

La rencontre du weekend écoulé, qui faisait office de rentrée politique de Les Démocrates, a permis aux cadres et militants de commenter l’actualité, dominée, depuis le 30 août dernier, par la prise du pouvoir par les militaires, à la faveur d’un coup d’Etat. Un acte salué par la formation de Guy Nzouba Ndama. Une occasion qui a permis à l’ancien député de la Lolo Wagna, dans l’Ogooué Lolo, d’appeler le peuple à soutenir les actions du Comité pour la transition et la restauration des institutions. «Au nom de cette vigilance et au regard de notre soutien au CTRI, c’est désormais avec un logiciel différent que nous lançons la reprise de nos activités politiques ».

Opposant au pouvoir d’Ali Bongo, pour Guy Nzouba Ndama, «les ténèbres qui ont été chassées le 30 août vont, par tous les moyens, tenter de revenir sous d’autres formes pour faire déraper le processus actuel. C’est pourquoi le peuple doit rester vigilant tout en soutenant sans réserve les nouvelles autorités en leur rappelant chaque fois que ce sera nécessaire, leurs engagements».

Ayant décidé de soutenir les nouvelles autorités dans leur marche vers la restauration des institutions,  les LD, vont désormais  « combattre les ennemis de la Transition». Pour cela, Guy Nzouba Ndama dit avoir des précieux relais tant au parlement, que dans les délégations qui n’ont été mises en place à travers le pays. Mais bien qu’en soutenant le CTRI, Les Démocrates disent « garder notre autonomie d’action, de penser et de parole ».

 

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