A l’exemple du groupe Ceca-Gadis qui vient de restituer 35% des parts de l’entreprise à l’État. D’autres actionnaires frauduleux auraient déjà entrepris la même démarche. Une nouvelle niche d’argent pour le développement du pays.
Progressivement, les choses se normalisent depuis l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions. Outre plusieurs actions qui vont dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations, l’exécutif gabonais tente le tout pour le tout, de remettre à l’État ce qui lui revient de droit.
Le 31 janvier dernier, l’administration du groupe Ceca-Gadis, a été reçue au palais Rénovation, dans le cadre d’une cérémonie de réception du « certificat de propriété des parts détenues par l’état au sein du groupe Ceca-Gadis », indique la présidence de la République sur sa page Facebook.
Ces parts, « perçues indûment qui représentent 35% de la valeur totale du groupe, seront désormais placées sous la gestion de la CDC afin de favoriser le développement du groupe, notamment par la promotion des produits made in Gabon « , poursuit la publication.
Il faut dire que depuis de longues années, plusieurs individus ayant des accointances avec les anciens dirigeants du pays ont acquis, de manière indue, plusieurs parts dans beaucoup entreprises gabonaises.
Depuis quelques temps, les instructions ont été données par le président de la transition, afin de « regarder dans toutes les sociétés de la place, là où les choses se passent correctement. Et là où les choses se passent mal, dans le sens où il y a eu des citoyens qui ont, de manière indue, acquis des parts dans certaines sociétés et l’État veut pouvoir les récupérer de manière à les remettre au service de la République, au service des citoyens. C’est le cas de la Ceca-Gadis. Et dans d’autres sociétés encore où des actionnaires sont venus d’eux-mêmes dire qu’ils préfèrent rendre à l’État parce que ce sont des actions qu’ils ont perçues indûment « a souligné le ministre de la justice, Paul Marie Gondjout, à la sortie de la cérémonie circonstentielle organisée à la présidence de la République.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne sont pas faites attendre. Plusieurs internautes se sont posés la question sur ce qu’il en est des « dividendes non payées depuis la fraude ainsi que les pénalités, sans oublier les intérêts sur les sommes placées qui doivent rentrer dans les caisses » de l’État. Et quel sort « réservé à ceux qui ont « mangé » les dividendes pendant des années »?
Junior Akoma