Pyramid Medias Gabon

Analyse : On a décompté jusqu’à, et ça devrait véritablement déclencher le départ

Voici comment l’enchantement définit le réel à l’espoir. Le 30 Août 2023 fut ce moment où tous les athlètes politiques se sont vus bloquer dans leurs starting-blocks. Certains étant partis avant le signal du départ ( les tricheurs), d’autres justement le « GO » du départ malheureusement ou expressément donné par un bègue, faisant ainsi hésiter certains concurrents de décider de partir et il y eut aussi tous ces autres-là qui, étant mal chaussés et mal ferrés, subissaient l’état de la piste de la course au pouvoir depuis la ligne de départ devenue glissante suite aux énormes gouttes de leur propre sueur qui a inondé la piste rendant ainsi très difficiles leurs appuis de départ pour assurer un quelconque départ aux chances égalitaires ( l’opposition de survie et de profession). Et vu que la ligne d’arrivée se déplaçait au gré des officiels, les muets dans les virages ont fini par annuler la course, renvoyant dos à dos tous les compétiteurs.

Le Gabon, terre de toutes les sagesses mais aussi des excentricités, n’est nullement à mettre en équations. Les faits et les signes qui l’habillent, ne sont pas toujours interprétables dans le classique des lectures et approches du scientifique, basées sur le corpus idéologique des  » se disant sachant » mais elle est plutôt possible sur la légitimité tradi- culturelle, éruption de notre simplicité ésotérique et initiatique.

  Le Gabon est la charnière des pôles iconiques qui font confondre aux vecteurs des mirobolants discours vides et immatures qui visent à la fois la matière et le matériel, l’inné et l’acquis. Le Gabon n’est ni à vendre ni à acheter mais à choisir, paroles sortie du subconscient mais tout choix est-il toujours libre ? Seuls les connus voilés devenus Inconnus le savent.

Jean Hilaires Biteghe Obame , journaliste d’investigations, ©D.R

30 Août 2023 était le lancement du décompte pour le nouveau départ. L’inconnu a lancé le Un (1) qui est septembre jusqu’au Cinq (5) qui est février. Septembre n’étant que l’approche du processus et février la fin de cette approche, il faut alors passer au déclenchement, le sixième (6) mois donc Mars, le mois de départ pour le premier pas, le pas de la poussée de la première foulée qui non seulement devrait être déterminant pour la suite mais aussi fixer l’équilibre escompté pour atteindre le but à savoir : l’implosion de la toute-puissance du fameux sixième mois (6) qui est l’inverse du neuvième mois (9) juin, mois de toutes les convoitises et concussions de cette transition. Ce neuvième mois de la transition qui couronnera la fin de ce parcours initiatique de la transition de chrysanthèmes ou alors d’épines devrait mettre indubitablement sur la rampe de lancement pour l’accomplissement.

Cette phrase qui sera à juste titre aussi consacrée à la critique objective, sera la porte jumelle du 30 août 2023 donc le mois de juillet qui lui, doit son Aura à ce cinquième mois de la transition ( février) qui doit lui aussi sa symbolique au chiffre Cinq (5) sans pourtant laisser une moindre liberté à la boucle du néant à savoir la date du 30 qui en fait, aurait pu être le début de toute chose dans cette transition si la chronologie des faits était dans ce cas-là humaine mais ici, elle est spirituelle car, en terme d’anniversaire ou de commémoration de la date du 30 août 2023, un mois manque grossièrement à l’appel pour l’entrée dans la charnière de l’an dernier grâce du CTRI c’est ce fameux sixième mois de la transition Février, sans 30 comme date.

Laissant malicieusement et de façon imperturbable, l’avenir de la transition s’ouvrir sur un pont à la fois fragile car fait d’émotions et également rectiligne parce que sans complaisance. Ce qui vient se substituer à la date du 30 Février, cinquième mois de la transition comme les Cinq lettres du nom Gabon ou la particule dominante unique de l’année 2023 à savoir le 23 qui, en numérologie font Cinq (5) nous renvoie à cette année de toutes les vérités dit-on, à savoir 2025 qui, tous les chiffres qui la composent additionnés donne 9 comme l’inverse physique du sixième (6) mois de la transition février et juin, le mois de la convoitise donnant accès à la fameuse concertation tant attendu des gabonais.

  Cette lecture fine de ce qui est présenté révèle que, 2025 années butoir proclamée de la transition doit être atteinte sans heurts et sans intrigues pour que la boucle soit parfaitement bouclée au dernier cran. La transition rentre dans sa phase réelle, exemptée d’excuses sur les erreurs et manquements basiques, la phase où les vrais visages des acteurs du changement positif ou du pourrissement se dévoileront même sans le savoir ou le vouloir, la période ou le peuple sera intransigeant tout en accompagnant les autorités, c’est la période de l’affirmation du CTRI dont le bras ne devrait trembler aucunement quand il s’agira du bien-être des gabonais, de la restauration de leur dignité et de la souveraineté de notre État. Le bras du CTRI doit être ferme à l’endroit des fouteurs de troubles, l’instant des actes et de moins de parole, c’est le moment où le gouvernement se doit d’être explosif en actes de construction et sans compromission, la période pour le gouvernement d’avoir l’oreille fine et écouter le peuple et sa lecture des choses, c’est la période où le patron de la transition devrait se déterminer et privilégier la raison.

La période où la justice devrait répondre à toute éventualité et pour cela, elle doit être outillée et aussi contrôler, tout comme la sécurité et la défense doivent comprendre que les paradigmes ont été changés par elles-mêmes et que les premiers à montrer l’exemple ce sont elles-mêmes aussi, que ces paradigmes parfaitement applicables ne dépendent que d’eux et que ces acteurs passés d’adeptes de la contemplation à héros ont l’obligation de changer dans le positif pour continuer à garder cette stature et la mériter dans une opération applaudie par tous les patriotes. La fin du cinquième mois de la première année de la transition qui nous refuse la date du 30 , devrait interpeller la presse et tout autre adepte de la communication et les encourager à adopter la violence de la raison, de l’objectivité et de la résilience, avoir la froideur du serpent car leurs paroles, écrits et autres illustrations doivent être frappés du sceau de la propriété intellectuelle afin d’apporter du crédit voire ramener du respect dans nos rangs.

  Les mois qui nous séparent de la boucle de un an du coup de la Libération doivent être ceux qui illumineront le Cap 2025 annoncé même si le cinquième mois de la transition nous refuse la date du 30 comme elle nous sera encore sevrée en 2025 quand nous serions au 17eme mois de cette transition qui, pour beaucoup, n’a pas encore tout révélé, et c’est d’ailleurs bien comme ça . Le chemin est à la fois long et court, la stratégie des renards à la peau d’agneau étant de pousser les lectures opposées chacune à l’autre. Dans ce jeu, il faudrait savoir que seul aujourd’hui, sans être le maître des élégances, peut infliger les cartons rouges, c’est le CTRI, car tout mauvais jeu dans son match vous mettra hors compétition, même si le peuple, phase avec les militaires pour l’établissement de l’ordre et de la justice, contrôle à distance réglementaire le bras du CTRI.

Jean Hilaires Biteghe Obame, journaliste d’investigations, lauréats international, dunkerque, bull international URTI. Contact : 066 12 14 02

 

 

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